Lutte contre le terrorisme international, phénomène ancien, jus contra bellum, Charte des Nations-Unies, État islamique, banalisation des nouvelles technologies, nouveau type d'armement, caractère subversif, concept de la terreur, tribunal spécial pour le Liban, 11 septembre 2001, résolution 1373 du Conseil de sécurité, hyperterrorisme, légitime défense préventive, armes du pauvre, Organisation des Nations Unies (ONU)
Le jus contra bellum constitue le droit de l'interdiction du recours à la force tel qu'entériné par la Charte des Nations-Unies. Le terrorisme constitue un objet du droit international qui n'a pas encore été défini et remet en cause ce principe de l'interdiction du recours à la force. Il est difficile de définir ce qu'est le terrorisme du fait de son évolution. À titre indicatif, l'État islamique se considère comme un Etat, or est-il réellement un État ? La lutte contre le terrorisme n'a pas commencé en 2001 même s'il est vrai qu'elle a gagné en intensité et l'on est aujourd'hui face à l'hyperterrorisme qui n'épargne aucune région du monde et constitue une nouvelle menace des ordres juridiques internationaux. Les actes ont lieu dans un contexte de développement et de banalisation des nouvelles technologies de pointe de télécommunication, d'armement et d'information.
[...] Le tribunal a donc considéré que le terrorisme serait un crime international puni par le droit international coutumier et ce droit oblige les États à user de la compétence universelle à l'égard des groupes terroristes. Toutefois cette définition n'est complète et souffre de lacune notamment au regard du droit international coutumier qui par définition suppose la réunion d'éléments matériels et de l'opinio juris. L'incapacité de l'ONU à donner une définition du terrorisme reflète les réalités du droit international public dans la mesure où pour l'occident, il s'agit d'un acte de violence en groupe ou individuel tandis que pour les Etats du Tiers monde, il s'agit d'un moyen de gouvernement de diverses sortes. [...]
[...] Il n'y a pas de définition par réalisme, aucune infraction terroriste n'est possible. En fait, le terrorisme de l'un est le résistant de l'autre. Il faudrait des éléments matériels distincts au regard d'une intention spécifique, c'est-à-dire un élément moral. Enfin, une définition peut rapidement être dépassée, contournée dans ses failles et finalement ne servir à rien. III. La difficile définition du terrorisme et son appréhension internationale Des juridictions internationales se sont penchées sur la définition du terrorisme. C'est ainsi que le tribunal spécial pour le Liban. [...]
[...] - Le terrorisme est dangereux à appréhender, car aujourd'hui, la réaction du droit et de la société est potentiellement attentatoire aux libertés individuelles. Une question se pose : quel droit appliquer aux terroristes ? Le droit du terrorisme international est finalement en retard : la violence a pour but de déclencher la terreur : la première chose en place est de faire fi des droits établis et recourir à des instincts primaires (typiquement, la tic tac bombe). De même, la lutte contre le terrorisme est une guerre où le renseignement est décisif pour lutter à arme égale et lutter contre ses actions. [...]
[...] Aujourd'hui, le terrorisme est identifié par le changement de nature (d'abord anarchisme puis religieux). Il y a aussi un changement de paradigme pour les populations civiles du terrorisme, car elles sont dans une autre situation dans la mesure où en occident, il y a eu le développement de la théorie du risque due notamment au développement, et donc, lorsqu'un acte terroriste a lieu, les gens ne sont pas prêts à agir et savoir agir pour y faire face. En fait, la survie individuelle quotidienne n'existe plus aujourd'hui. [...]
[...] Il est difficile de définir ce qu'est le terrorisme du fait de son évolution. À titre indicatif, l'État islamique se considère comme un Etat, or est-il réellement un État ? La lutte contre le terrorisme n'a pas commencé en 2001 même s'il est vrai qu'elle a gagné en intensité et l'on est aujourd'hui face à l'hyperterrorisme qui n'épargne aucune région du monde et constitue une nouvelle menace des ordres juridiques internationaux et les actes ont lieu dans un contexte de développement et de banalisation des nouvelles technologies de pointe de télécommunication, d'armement et d'information. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture