Limites à la souveraineté étatique par les organisations internationales, article 1.1 de la charte des Nations Unies, UNESCO, OTAN Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, UE Union Européenne, principe de non-ingérence, reconnaissance in jure, Apartheid, Palestine, traités internationaux
"Les États exercent pleinement leur souveraineté", c'est ce que nous dit la charte des Nations Unies dans son article 1.1. Le pouvoir étatique est le pouvoir absolu, subordonné à aucun autre pouvoir, que détient l'État. Par ailleurs, l'État représente une collectivité humaine vivant sur un territoire délimité par des frontières terrestres, maritimes et aériennes dirigées par un gouvernement détenant cette souveraineté. Un État n'ayant pas la volonté de vivre en autarcie conclut des traités ou des conventions qui sont des accords subordonnés à des obligations avec d'autres États au travers d'organisations internationales. Une organisation internationale est une entité composée d'un groupement d'États ou d'entités, régie par un traité, une convention ou encore une charte, et ayant un objectif commun.
[...] Il existe plusieurs types d'organisations internationales comme l'OTAN, l'Union européenne et l'UNESCO. Par exemple l'OTAN qui est le pacte passé entre les pays de l'Atlantique Nord entraine un certain nombre de problèmes puisqu'il oblige les États membres à ne pas se faire la guerre entre eux, mais également de ne pas s'allier aux pays en conflit avec un État membre. Cela soulève donc des problèmes, certains candidats à l'élection présidentielle souhaiteraient sortir de l'OTAN. Pour l'Union européenne, les traités obligent la conformité à la Constitution du pays et pour le ratifier il faut alors réformer la Constitution. [...]
[...] La paix dans le monde et donc le règlement des conflits par des moyens pacifiques comme en atteste l'article 2 alinéa 4 de la charte des Nations Unies, charte qui les régit. Les États membres s'engagent donc au respect de cette charte, ce qui en découle des obligations. Tout d'abord, on trouve le principe de pacifisme, les États membres ne doivent pas avoir recours à la violence selon l'article 2 alinéa 4 de la charte. De plus, ils doivent respecter le principe de non-ingérence dans la vie politique des États. [...]
[...] Ainsi le fait de ne pas reconnaitre la Palestine alors qu'elle est occupée par Israël fait qu'on ne reconnait pas l'annexion d'Israël des territoires palestiniens. Le fait de ne pas être reconnu comme un État constitue un frein pour les pays concernés dans les accords internationaux. En plus d'être un frein aux États, les Nations Unies ont déjà enfreint leur propre principe de non-ingérence dans les affaires politiques d'un État. B – Le non-respect du principe de non-ingérence Le principe de non-ingérence dans la vie politique des États est un principe très important qui constitue presque la base de la charte des Nations Unies. [...]
[...] Enfin, le non-respect des règles de la charte peut entrainer l'exclusion de l'organisation. Pour cela, les Nations Unies voient leur influence se développer par rapport à celle des États. II – La domination des Nations Unies, supérieure à celle des États Les Nations Unies ont la qualité de reconnaitre les États et n'ont parfois pas respecté leur principe de non-ingérence. A – La reconnaissance d'un État Les Nations Unies ont la qualité de reconnaissance des États « in jure » s'opposant à la reconnaissance « de facto ». [...]
[...] Le non-respect de ce principe peut entrainer l'exclusion de l'Organisation des Nations Unies. Toutefois, l'organisation a elle-même enfreint ce principe en intervenant en Afrique du Sud qui était en situation d'Apartheid. L'Afrique du Sud pratiquait une discrimination envers les personnes noires en séparant par exemple les toilettes, ce qui est totalement contraire aux principes des Nations Unies. De ce fait, les Nations Unies sont intervenues en Afrique du Sud afin de mettre fin à l'Apartheid et donc à cette discrimination. [...]
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