"J'ai cherché ce qui constituait la spécificité des relations internationales ou interétatiques et j'ai cru trouver ce trait spécifique dans la légitimité et la légalité du recours à la force armée de la part de ses acteurs", affirmait Raymond Aron. La violence légitime serait, selon certains auteurs tels que R. Aron ou encore S. Hoffmann, etc., la spécificité des relations internationales. Dans un tel contexte l'élaboration d'un droit international paraît difficile. Pourtant à l'origine les idéalistes considèrent que le droit international peut contribuer au "Bien commun". En effet le droit international est selon Pierre Marie Dupuy "formation de volonté souveraine", qui aurait pour but de stabiliser les relations établies entre les États. Il le définit même comme étant "l'ensemble des normes et des institutions destinées à régir la société internationale (...)
[...] Il y a donc une véritable démarche de l'État vers la reconnaissance du droit international comme norme juridique effective. Et au delà du droit international il existerait même des droits internationaux: celles ci ne démontrent pas, en toute rigueur qu'il y ait un droit international mais plusieurs qui se font concurrence et se nient mutuellement». Cela est due à une quantité importante de sujets du droit international qui sont tous très différents tels que des organisations internationales intergouvernementales, des États (sous des formes très diverses: unitaires, fédéraux, régionaux . [...]
[...] Celui ci se situe au 7ème chapitre de l'œuvre de Guy de Lacharrière: Les politiques juridiques extérieures, à travers lequel il analyse l'implication des politiques juridiques extérieures à l'égard de la nature et du rôle du droit international. L'auteur, «Guy de Lacharrière, a été directeur des Affaires publiques au Quai d'Orsay (1969-1979), représentant de la France dans divers litiges internationaux et de nombreuses conférences diplomatiques, conseiller d'État (secrétaire d'État) et professeur de droit international. Il est depuis février 1982 juge à la Cour internationale de justice.» Le question de la nature et du rôle du droit international est d'autant plus importante, car à l'heure actuelle où l'on peut observer une véritable prolifération du nombre d'États, il est intéressant de savoir quel type de «système juridique» peut régir des si nombreux États qui augmentent de manière continue depuis le XX ème siècle. [...]
[...] La composition du droit international comme le fruit de l'implication des politiques extérieures. Après avoir étudier comment l'existence du droit international trouve son fondement dans les politiques juridiques extérieures il pourrait être intéressant de comprendre de quelle manière le comportement des États se révèle être un élément déterminant dans le contenu du droit international Les politiques extérieures, le fondement de l'existence du droit international. Selon l'auteur la remise en cause de l'existence même du droit international n'a pas lieu d'être à l'heure actuelle, car celle ci est basée avant tout sur la considération que lui porte les États à travers leur comportement: moindre pratique des conférences en apporte la preuve». [...]
[...] Les conséquences de l'ampleur du rôle du droit international pour les politiques juridiques extérieures. Le droit peut contraindre la conduite gouvernementale ou être des paramètres de décision parmi tant d'autres», le droit international a une ampleur telle que l'on ne peut pas y déroger. Il est vrai qu'en droit international, il existante un noyau dur auquel la moindre dérogation vaut pour nullité, les normes de jus cogens dans ce cas décision est prise quia le droit international». Et la place du droit international Si le droit international est estimé par les gouvernements comme norme impérative, alors lui seul déterminera le degré de compétence auquel auront le droit les États. [...]
[...] Ce n'est donc pas dans une dictature où l'on viole délibérément les droits de l'homme que les normes de jus cogens auront la moindre chance d'être considérées comme un «noyau tout en sachant que «les États paraissent animés du sentiment diffus de violation du droit interne est plus grave, plus condamnable et d'abord plus vérifiable que celle du droit international», il s'agit là d'un écho à un problème posé par l'essence même du droit international, la décentralisation du milieu dans lequel il s'applique et l'absence de sanctions effectives. Cela a pour conséquence une hiérarchisation des normes dans laquelle on retrouve un droit international au niveau de la loi, «une fraction de celle au droit interne». «Les gouvernements ne font rien gratuitement», certes, mais le droit international ne serait il pas vecteur d'influence sur les politiques juridiques extérieures? [...]
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