A l'occasion de la fin du Ramadan, le mollah Omar, chef des talibans, a mis en garde les forces de l'OTAN contre la poursuite de la guerre en Afghanistan : "La victoire de la nation islamique sur les envahisseurs infidèles est maintenant imminente [...] Ces experts militaires qui ont élaboré des stratégies d'invasion de l'Afghanistan, ou qui cherchent actuellement à en déterminer de nouvelles, admettent eux-mêmes que leurs stratégies sont des échecs sur toute la ligne". Ces paroles révèlent aujourd'hui l'échec relatif de l'action des troupes de l'OTAN en Afghanistan qui n'ont pas réussi à stabiliser le pays depuis 2001.
Or, l'Afghanistan a été et est un enjeu contemporain des relations internationales depuis 1979 d'abord dans le cadre de la Guerre Froide et plus encore depuis 2001 dans le cadre de la lutte contre le terrorisme (...)
[...] - Améliorer la compréhension de la population par les responsables des forces de la coalition - Soutenir l'économie du pays. - Améliorer les capacités de l'armée et de la police afghane et en augmenter les effectifs (jusqu'à pour l'armée et pour la police). Améliorer la collaboration entre l'armée nationale afghane et les forces de la Coalition. - Améliorer la gouvernance du pays et lutter contre la corruption. - Réformer le système judiciaire et rétablir la sécurité. - Réformer le système carcéral afghan pour y faire détenir les prisonniers taliban. [...]
[...] Les efforts des troupes de la coalition en Afghanistan doivent se poursuivre voire s'intensifier pour stabiliser la zone sur le long terme. Avec cet objectif en tête, le dialogue doit se nouer avec les talibans mais aussi avec les Pakistanais qui les soutiennent. Il ne faudra veiller cependant, à ne pas compromettre des avancées majeures sur le développement économique et social de la zone. L'évolution des opinions publiques va également jouer un rôle majeur dans un contexte où les pertes militaires sont scrutées avec attention (NB : depuis le début de la guerre, environ 50 soldats français ont été tués soldats américains britanniques, et 150 canadiens). [...]
[...] Au niveau international, le soutien à la guerre est de moins en important. Certains pays comme l'Allemagne ont une opinion publique très défavorable suite à des incidents dont l'ampleur a été dissimulée, ce qui a contraint le Secrétaire d'Etat à la défense et le chef de l'Etat-major allemand à poser leur démission. ii. Au niveau politique, les divisions et la corruption retardent le processus d'émancipation démocratique La corruption et les fraudes notamment électorale minent le processus démocratique en Afghanistan et affecterait les dirigeants au plus haut sommet de l'Etat afghan. [...]
[...] Il a donc subi les influences étrangères mais n'a jamais été conquis. L'Afghanistan reste un pays très pauvre puisque son PIB par habitant est de 300$ par an. La moitié de cette richesse nationale vient de la culture du pavot (cf de la population est agricole) qui représente de la production mondiale. Elle alimente la corruption et la guérilla. Par ailleurs, elle a peu de ressources minières et une petite activité industrielle (cf. les tapis). Il y a par ailleurs, des divisions ethniques persistantes qui minent le sentiment national afghan. [...]
[...] Avec la pression de l'opinion publique dans leur pays, il devient urgent pour les forces occupantes d'établir une stratégie viable de sortie i. Depuis 2009, la nouvelle stratégie américaine tente de stabiliser davantage le pays En 2009, la fin du mandat de G.W. Bush, a vu son successeur B. Obama développer une nouvelle stratégie en Afghanistan, ciblée autour de la lutte contre la guérilla. Le nouveau président américain va nommer le Général Mc Chrystal dont le principal objectif va s'articuler autour de la lutte contre les talibans. [...]
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