Formation conventionnelle du contrat de droit international public, convention de Vienne, organisations internationales, Commission du droit international, clauses de définition, clauses substantielles, droit interne constitutionnel, mouvements de libération nationale, gentlemen's agreements, mission diplomatique, ratification, accord en forme simplifiée
Il existe deux avantages majeurs du droit des traités : il y a une relative certitude ; le traité permet de régir des relations futures. Ce droit a été codifié par la Commission du droit international ; la convention de Vienne du 23 mai 1969 sur les traités entre États et la convention de Vienne du 20 mars 1986 sur les traités entre États et organisations internationales, ou sur les organisations internationales entre elles.
[...] La formation conventionnelle du contrat de droit international public Deux avantages majeurs du droit des traités : - Il y a une relative certitude. - Le traité permet de régir des relations futures. Ce droit a été codifié par la Commission du droit international. • Convention de Vienne du 23 mai 1969 sur les traités entre états. • Convention de Vienne du 20 mars 1986 sur les traités entre états et organisations internationales, ou sur les organisations internationales entre elles. [...]
[...] ⇨ Ce qui explique que le pouvoir exécutif n'a pas seul entre les mains le pouvoir de créer des obligations de l'état au niveau international ⇨ Deux types de contrôle sont effectués : Contrôle politique (toujours) : Objectif : préserver les équilibres institutionnels. On va soumettre le traité soit au parlement (art. 53) soit au peuple (art. 11). Ce contrôle va consister en une autorisation de ratifier. Deux options : ▪ S'il y a refus, la France ne peut pas ratifier. ▪ S'il y a autorisation, l'exécutif fait ce qu'il veut. L'instant entre l'autorisation et la ratification peut être extrêmement long. Contrôle juridique (parfois) : contrôle de la compatibilité du futur traité avec la Constitution. ▪ Si c'est compatible, l'adoption continue. [...]
[...] L'élaboration du texte du traité A. La participation 1. La capacité à conclure des traites Les États Article 6 de la Convention de Vienne : « Tout État a la capacité de conclure des traités ». Deux difficultés : • Pour les États fédérés/les collectivités décentralisées : La question de la capacité des États fédérés à conclure des traités relève du droit interne constitutionnel. • Les mouvements de libération nationale en tant qu'entités pré- étatiques : Ces mouvements ayant pour finalité d'arriver à la constitution d'un Etat, il est admis qu'ils concluent des traités. [...]
[...] Ce vote se fait souvent à la majorité des 2/3. Le consensus sine qua non : Ce dernier est rarement adopté. Ainsi on ne peut arriver à adopter un texte qu'avec un consensus. Dès lors la négociation tombe à l'eau. D. L'authentification Il s'agit de la signature. Cependant elle n'a aucune valeur juridique en droit international. La signature met en œuvre le principe de bonne foi : l'État qui signe un traité s'engage à poursuivre la procédure même si pour l'instant le traité n'engage pas l'État. [...]
[...] Il existe quatre catégories de disposition : Le préambule : Il n'est pas obligatoire. Il a un effet juridique indirect : lorsqu'une disposition n'est pas claire, elle est interprétée à la lumière du Préambule. Les clauses de définition : Elles sont indispensables. Les clauses substantielles : Il s'agit des obligations. Les clauses finales : Il s'agit de l'ensemble des clauses relatives au traité en tant qu'acte juridique indépendamment de son contenu : son entrée en vigueur, sa modification, la possibilité d'émettre des réserves, qui peut devenir partie, etc. II. [...]
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