droit suisse, financement du terrorisme, convention internationale, terrorisme, 11 septembre 2001, Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDh), ONU, affaire Nada, cour EDH, GAFI, Groupe d'action financière, Conseil de l'Europe
Le terrorisme recouvre une réalité hétérogène. Dans les causes défendues, cela peut être cause religieuse, politique, nationaliste, extrême gauche ou droite. On voit des actes terroristes au nom de la cause animale.
Les auteurs peuvent appartenir à des organisations structurées et hiérarchisées à la manière militaire, ou manière de cellules comme Al-Qaïda.
[...] Si on se replace dans le contexte de l'Apartheid et du régime de Vichy, ces régimes considéraient ces deux personnes comme des terroristes. Il existe une réalité terminologique qui est en mouvement et qui évolue au gré de l'histoire, des rapports de force et d'où on se place. Faire la distinction du combat légitime et du terrorisme est difficile. Pour l'un c'est un terroriste et pour l'autre c'est un combattant de la liberté. Ces deux remarques introductives, il faut s'en rappeler lorsque l'on sera au niveau international ; c'est difficile de trouver un consensus sur la définition générale du terrorisme. II. [...]
[...] Un grand nombre des pays qui sont aujourd'hui aux Nations Unies étaient des états colonisés et beaucoup d'entre eux ont précédé à la lutte armée pour avoir leur indépendance et à l'époque ils étaient considérés comme des états coloniaux. Cela touche l'identité nationale de certains états. On ne parle pas des conflits actuels qui divisent aussi la communauté internationale sur cette question. Multitude de définitions du terrorisme. Sociologique, politique, militaire, le problème c'est de trouver le dénominateur commun qui met d'accord tous les états. [...]
[...] Ne pas donner refuge aux terroristes et contrôler les frontières. Au chiffre 3 on demande aux états de ratifier la convention internationale contre le terrorisme, les conventions internationales et notamment celle sur le financement du terrorisme. Cette nouvelle résolution qui a été adoptée juste après les attentats du 11 septembre se greffe sur un système de sanctions internationales qui avait été adopté en 1999 par le conseil de sécurité lorsqu'il avait instauré des sanctions à l'égard de l'Afghanistan qui était contrôlé par les talibans. [...]
[...] La lutte contre le terrorisme devient la guerre patriotique. On se rappelle tous du vocabulaire martial et manutéin adopté par l'administration Bush qui parlait du combat des forces du bien contre l'axe du mal. On parle aussi à partir de là d'une nouvelle forme du terrorisme, on visait à l'époque Al-Qaïda, l'état islamique n'existait pas à ce moment-là. Face à cela, l'idée est de globaliser la répression globale contre le terrorisme. Le mouvement contre cette globalisation de la répression se fait sous l'impulsion américaine et des nations unies. [...]
[...] Le financement du terrorisme dans le monde I. Introduction Deux remarques sur la notion de terrorisme A. Notion qui recouvre une réalité hétérogène : causes, auteurs, cibles, actes Le terrorisme recouvre une réalité hétérogène. Dans les causes défendues, cela peut être une cause religieuse, politique, nationaliste, extrême gauche ou droite. On voit des actes terroristes au nom de la cause animale. Les auteurs peuvent appartenir à des organisations structurées et hiérarchisées à la manière militaire, ou manière de cellules comme Al- Qaïda. [...]
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