On dit que le droit international public comprend l'ensemble des règles qui déterminent les droits et les obligations respectifs des États dans leurs relations réciproques. L'évolution de la société internationale oblige aussi une évolution de la définition de droit international public, le considérant désormais comme un ensemble des normes juridiques qui régissent les relations internationales, étant entendu que le champ des relations internationales englobe non seulement les relations entre États mais aussi celles entre États et organisations internationales de même que celles que peuvent entretenir les organisations internationales entre elles (...)
[...] Ce n'est que vers la fin du Moyen-Âge que la diplomatie se développe par la création des ministères des Affaires étrangères et des ambassades permanentes. En même temps, est mise sur pied une réglementation commune à l'Europe entière de la fonction de diplomate et des privilèges et immunités diplomatiques, notamment l'inviolabilité personnelle. b. De la fin du Moyen-Âge à la Révolution française i. Formation du système de droit international interétatique L'institution diplomatique se consolide. Le principe de la liberté des mers est institué. [...]
[...] Le droit international est un droit évolutif. Par exemple, les eaux autrefois non considérées par le droit international puisque sans intérêts véritables sont apparues dans ce système avec l'évolution technologique de l'exploration des fonds marins, entre autres. La sédentarisation constitue le changement le plus majeur qui a mené au développement du droit international. C'est la sédentarisation qui a permis le développement de villages, de villes, etc. Les grandes périodes de l'histoire sont un concept très européen. Il ne tient pas vraiment compte des réalités internationales Période de formation (jusqu'à la révolution française) a. [...]
[...] En ce qui concerne ses sources, le droit international est un droit issu de la volonté et du consentement des États souverains; les traités proviennent d'un consentement exprès et les coutumes d'un consentement tacite; v. Les États souverains apprécient seuls ce qu'ils doivent faire ou ne pas faire dans les relations internationales; vi. Dans les rapports entre États souverains, la guerre est permise Période de développement (de 1789 à nos jours) a. L'État souverain devant la solidarité internationale Persistance de l'État souverain entraînant celle du système interétatique. Révolutions politiques, techniques et industrielles, guerres (dont les deux mondiales), décolonisation, avènement de l'arme nucléaire. [...]
[...] Là sont donc les conditions minimales à la naissance du droit international. ii. L'Antiquité 1. Le monde antique et le droit international La scène politique internationale était alors occupée par deux types différents de collectivités : les Empires établis sur de vastes territoires, les grandes puissances de l'époque, et les Cités, principalement les Cités grecques, entités aux dimensions restreintes mais homogènes et remarquablement organisées. L'état latent de guerre dont l'Antiquité portait la marque ne favorisait pas et en aucune région, que ce soit en Extrême-Orient, en Orient ou dans le monde gréco-romain, l'institution d'un véritable système juridique La Chine Des rapports internationaux existaient hors du monde méditerranéen, mais ils ne pesaient pas sur le cours de l'évolution générale Les Empires d'Orient Le fait que la Grèce antique puis le Moyen-Âge ont aussi recours au traité et à la diplomatie, qui sont devenus les instruments essentiels des relations internationales actuelles, montre qu,en ces deux domaines, au moins, il existe une continuité de l'Antiquité à nos jours La Grèce et les relations entre Cités C'est grâce aux facteurs de rapprochement et d'unité tels que le fait que les peuples des Cités font partie d'une même communauté de race, de civilisation, de culture, qui font défaut à l'Orient immense et complexe, que la contribution de la Grèce à la formation du droit international est plus importante et plus substantielle Rome De véritables relations internationales ont été effectivement entretenues par Rome avec le monde extérieur et l'on peut en déduire que la communauté juridique des Grecs et des Orientaux a englobé aussi les Romains. [...]
[...] Produit de l'absolutisme, le droit interétatique né de cette pratique ne peut évidemment qu'entériner un autre produit du même absolutisme : la guerre Guerres et politique d'équilibre La première vague de la colonisation contribue à multiplier les causes de friction entre États européens et les risques de guerre. Or le facteur le plus sûr et le plus éclatant de gloire et de prestige reste la victoire militaire. Les monarques devaient accepter une limitation de leur souveraineté. Ils ont préféré une autre recette qui laisse intacte cette souveraineté et qu'ils croyaient pouvoir trouver dans l'application d'un principe politique, le principe d'équilibre, substitué à l'organisation internationale. [...]
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