L'implication des instances économiques de l'ONU dans le commerce international est peu développée. Afin de faciliter le commerce entre nations et d'éviter que se reproduisent les phénomènes d'amplification de la crise de 1929 (dévaluations en chaîne et inconvertibilité des monnaies), les 44 États, dont l'U.R.S.S., réunis à Bretton Woods, créèrent, le 22 juillet 1944, le Fonds monétaire international (F.M.I.) et la Banque mondiale. À cette coopération monétaire et financière au niveau mondial, s'ajoutent plusieurs organismes bancaires intergouvernementaux au niveau régional.
Organe principal de coordination des activités économiques et sociales de l'ONU et de ses institutions spécialisées, le Conseil économique et social (ECOSOC) est formé d'un Conseil de 54 membres élus pour trois ans par l'Assemblée générale. Différentes commissions assurent l'activité permanente du Conseil, parmi lesquelles on trouve cinq commissions économiques (une par continent) qui organisent notamment des conférences internationales.
Créée en 1966 et installée à Vienne, la Commission des Nations Unies pour le droit du commerce international (CNUDCI) a notamment élaboré la Convention du 11 avril 1980 sur les contrats de vente internationale de marchandises, les « règles de Hambourg » sur le transport maritime de marchandises, la Convention de New York du 11 décembre 1995 sur les garanties bancaires et la Convention de 2005 sur l'utilisation des communications électroniques dans les contrats internationaux.
[...] Section III : La Banque mondiale Elle comporte deux institutions : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l'Association internationale pour le développement (AID) 2]. : BIRD Institution spécialisée des Nations Unies également située à Washington, la BIRD a pour organe plénier un Conseil des gouverneurs de 185 membres [en fait les mêmes que ceux qui siègent au F.M.I.] et pour organe restreint un Conseil des administrateurs de 24 membres dont l'Allemagne, les États-Unis, la France, le Japon et le Royaume-Uni. [...]
[...] Le groupe spécial puis l'organe d'appel ont considéré que cette désignation restrictive était bien contraire à l'accord O.T.C. - 103 - dans la mesure où ces réglementations ne se rapportent pas directement aux caractéristiques du produit. 18 L'Accord O.T.C. permet aux membres de l'O.M.C. d'adopter des règlements techniques en vue de la protection [ ] de la vie ou de la santé des animaux, la préservation des végétaux ou la protection de l'environnement (art sous réserve ne pas causer de discrimination ou de restriction déguisée au commerce international. [...]
[...] Le 15 août 1971, les États-Unis, dont le stock d'or s'amenuisait à cause des attaques contre le dollar, suspendirent la convertibilité-or de leur monnaie. La seconde dévaluation du dollar en février 1973 acheva le système de Bretton Woods. En 1974, les D.T.S. devinrent flottants et définis par rapport à un panier de 16 monnaies, réduites à cinq en 1981 DM, Yen, FF, puis à quatre avec l'adoption de l'€ par l'Allemagne et la France. Ainsi, l'action monétaire du F.M.I. perdit considérablement de son intérêt. [...]
[...] Le droit du commerce international Le droit du commerce international Chapitre 1 : L'encadrement onusien du commerce international L'implication des instances économiques de l'ONU dans le commerce international est peu développée [Section I]. Afin de faciliter le commerce entre nations et d'éviter que se reproduisent les phénomènes d'amplification de la crise de 1929 (dévaluations en chaîne et inconvertibilité des monnaies), les 44 États, dont l'U.R.S.S., réunis à Bretton Woods, créèrent, le 22 juillet 1944, le Fonds monétaire international (F.M.I.) [Section II] et la Banque mondiale [Section II]. [...]
[...] De même, afin de pouvoir étendre les relations avec l'Est, le principe de non discrimination fut assoupli et le système de la clause de la nation la plus favorisée fut adapté. En l'absence d'une véritable organisation intergouvernementale, les résultats ne pouvaient qu'être modestes, aussi on peut suivre le Professeur Gérard Lafay lorsqu'il remarque que le GATT aurait dû promouvoir des concessions globales et réciproques entre les pays, en reconnaissant la légitimité des préférences nationales et régionales de structure. Au lieu de maîtriser le libre-échange, il s'est enfermé dans l'abaissement généralisé des droits de douane, en négligeant les distorsions monétaires, et en suscitant par contrecoup l'émergence de nouveaux instruments de politique commerciale (mesures antidumping ou compensatoires, sanctions unilatérales, arrangements restrictifs à l'exportation, pression visant à l'ouverture forcée des marchés). [...]
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