L'emploi de la force armée est, d'un point de vue légal, proscrit des relations internationales. Les différentes réserves que l'on peut opposer à l'effectivité de ce principe conduisent à reconnaître que la guerre demeure néanmoins l'un des modes de relations entre États. Aussi, ont-ils cherché à assurer leur sécurité, dans un premier temps, individuellement - par le biais d'un renforcement de leur puissance militaire - ; puis, dans un second temps, prenant conscience des intérêts communs qui les unissaient, les États s'associèrent dans des alliances, puis se garantirent une sécurité mutuelle dans le cadre d'une action collective, dont les Nations Unies constituent actuellement l'aboutissement (I). En outre, au XXIe siècle, les menaces pour la paix et la sécurité ne sont pas seulement la guerre et les conflits internationaux, mais aussi la violence civile, la criminalité organisée, le terrorisme et les armes de destruction massive (...)
[...] N'y a-t-il pas un paradoxe, si ce n'est une incohérence, à allier le chapitre VIII à la référence aux États ? Soit le Conseil, en vertu du chapitre VIII, s'adresse directement à l'organisation, en tant que personne morale distincte de ses États membres, soit, en vertu du chapitre VII cette fois, il s'adresse aux seuls États membres de l'organisation. Dans les rares autres hypothèses dans lesquelles le chapitre VIII est cité, il y est fait référence de façon générale sans que soit désigné une organisation en particulier (rés. [...]
[...] Une fois cette situation qualifiée, le Conseil de sécurité dispose de plusieurs hypothèses d'action. D'une part, avant toute mise en œuvre de la sécurité collective, il peut inviter les parties à se conformer aux mesures provisoires qu'il juge nécessaires ou souhaitables et ce afin d'empêcher la situation de s'aggraver (art. 40). D'autre part, le Conseil peut adopter des mesures coercitives, relevant donc du mécanisme de sécurité collective (art : Le Conseil de sécurité [ ] fait des recommandations ou décide quelles mesures seront prises conformément aux Articles 41 et 42 pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales. [...]
[...] Dans ces conditions, comment lutter efficacement contre ces nébuleuses ? Deux modalités d'action sont envisageables : soit unilatéralement (cf. réaction des Etats-Unis immédiatement après le 11 septembre 2001, contre les talibans afghans puis leur intervention en Irak), mais les faits montrent que cette technique n'est pas efficace contre le terrorisme ; soit par le biais d'actions multilatérales. Dans cette seconde hypothèse, trois actions doivent être impérativement menées en parallèle : d'une part, établir une définition juridique du terrorisme, d'autre part, criminaliser son financement, enfin, globaliser la répression pénale. [...]
[...] 989-1020. * sur les questions environnementale : pp. 1270-1310. - Les terrorismes Questions internationales, La documentation française, Paris, juill.-août 2004. * * * Coopération en matière de paix et de sécurité internationales L'emploi de la force armée est, d'un point de vue légal, proscrit des relations internationales. Les différentes réserves que l'on peut opposer à l'effectivité de ce principe conduisent à reconnaître que la guerre demeure néanmoins l'un des modes de relations entre États. [...]
[...] L'interposition des Nations Unies Le Chapitre VI de la Charte des Nations Unies, intitulé Règlement pacifique des différends comporte un article 33 dont le premier paragraphe dispose que Les parties à tout différend dont la prolongation est susceptible de menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationales doivent en rechercher la solution avant tout, par voie de négociation, d'enquête, de médiation, de conciliation, d'arbitrage, de règlement judiciaire, de recours aux organismes ou accords régionaux, ou par d'autres moyens pacifiques de leur choix. Cet article renvoie, implicitement, à l'article lequel précise que les membres de l'Organisation règlent leurs différends par des moyens pacifiques, de telle manière que la paix et la sécurité internationales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger Aux cotés des différends le Chapitre VI évoque, dans les mêmes termes, les situations (art. qui ne traduisent pas une opposition d'intérêts entre États, mais présentent un caractère plus objectif. [...]
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