En 1949, la République Populaire de Chine était proclamée par Mao. Ce tournant a voulu marquer la fin d'un siècle et demi de déclin, d'un siècle et demi d'occupation et de pillage de la Chine par les pays étrangers (Japon, pays occidentaux).
Le nouveau régime va mettre en place une collectivisation des terres, on va reconstruire le pays qui sortait de plusieurs années d'occupation des Japonais. Ce régime est en fait un régime totalitaire, liberticide, concentrationnaire où sont emprisonnés tous les opposants. Ce goulag chinois, on l'appelle le Laogaï. Plusieurs millions de chinois y sont morts de 1949 jusqu'aux années 70-80. Le nouveau régime communiste va rencontrer certains succès initiaux (...)
[...] II) La Chine et le monde Un principe de coexistence pacifique avec les EU, le Japon et la Russie Depuis une vingtaine d'années, on observe une normalisation ou quasi- normalisation des relations entre la Chine et ces 3 pays. Cela est nouveau, puisque dans le passé les relations avec eux ont été très problématiques voire dramatique. D'abord, elle intervient avec les EU. Ce processus de normalisation va commencer dès la fin de l'ère Mao (début 70's) et précisément après le voyage de Nixon à Pékin an 1972. Le rapprochement a été rendu possible par un commencement de retrait des troupes US au Vietnam. [...]
[...] Pour les chinois les africains doivent trouver leurs propres solutions face à leurs problèmes politiques. En d'autres termes, on pourrait dire que les chinois opposent un concept de spécificité des valeurs à l'universalisme des principes occidentaux. Cette politique des chinois rencontre un écho très favorable chez de nombreux dirigeants africains. Il y a une découverte réciproque des chinois et des Africains, des relations qui se développent et encore en janvier et février 2007 le président Hu Jintao a entamé une troisième tournée africaine où il a visité le Cameroun, le Libéria, Soudan, Mozambique, Afrique du Sud Il a réaffirmé un projet de coopération pragmatique Le déplacement au Soudan a suscité beaucoup de critiques. [...]
[...] La Chine n'est plus autosuffisante en pétrole. Elle souhaite que ses besoins en pétrole ne dépendent pas uniquement de ses rapports avec le Moyen Orient. En outre, l'Afrique qui est en train de s'éveiller économiquement s'avère être un débouché intéressant pour les produits chinois qui sont bon marché. C'est également une manière de concurrencer les occidentaux sur un de leur marché, sur une de leur aire traditionnelle. C'est une manière d'affirmer le leadership chinois dans le monde. Ces relations se construisent depuis 2004 avec la première tournée du président chinois dans les pays africains durant laquelle il avait notamment visité l'Algérie. [...]
[...] Pékin va encourager et financer la sinisation du Tibet, pour que les tibétains deviennent rapidement minoritaires dans leur propre pays. Après la mort de Mao il y a eu un desserrement de la politique sur le Tibet et Pékin va admettre qu'il y a eu des erreurs dans la politique. Pour que le pays sorte de la misère la Chine va développer des entreprises pour augmenter le niveau de vie mais parallèlement la socialisation chinoise va continuer. Malgré l'investissement économique il y a toujours une différence importante entre tibétains et chinois et cela est encore à l'origine de révoltes. [...]
[...] Elle avait rejeté une relation inégale avec ce pays À la fin des 80's, G. va se faire l'acteur de ce rapprochement. Il va accomplir un voyage à Pékin en 89 et qui consacre la normalisation des relations entre les deux pays. Malgré cette normalisation, les deux pays ne posent pas le même diagnostique de leur situation économique et politique respective. G. va d'abord engagé des réformes politiques en URSS et la Chine va commencer à engager des réformes économiques. Depuis lors, leur relation est très positive. [...]
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