Présentation critique de l'argumentation juridique avancée par le Royaume-Uni pour justifier son intervention en Égypte en 1956. Sont abordés le contexte historique, le statut du canal de Suez et les différents arguments juridiques présentés par le Royaume-Uni devant le Conseil de Sécurité et l'Assemblée Générale des Nations-Unies.
[...] L'Egypte avait aussi indiqué qu'elle respecterait ses obligations sur la base du Traité de Constantinople de 1888 (avec une exception pour Israël)[19]. En outre, la Compagnie Universelle du Canal de Suez avait toujours été une société égyptienne. C'est uniquement la propriété des actions qui avait été nationalisée. Même si la nationalisation pouvait être considérée comme illégale en droit international, elle ne constituait pas une attaque armée ouvrant le droit d'agir sur la base de l'article 51 de la Charte de l'ONU (légitime défense). [...]
[...] Antonopoulos, op. cit.¸425. Ibidem, 430. [...]
[...] Marston, «Armed intervention in the 1956 Suez Canal crisis: the legal advice tendered to the British government (1988) 37 A.J.IL G. Marston, op. cit Loi égyptienne nationalisant la Compagnie du Canal de Suez dans D.C. Watt, op. cit., 39-41 ; L. Henkin, op. cit ; Q. Wright, op. cit G. Marston, op. cit G. Stoessinger, op. [...]
[...] Un blocus du canal de Suez fut instauré pour tous les navires venant ou en partance vers Israël. Ce blocus fut ensuite étendu par une interdiction de survol des avions israéliens. Israël devint également la cible de raids des Fedayin égyptiens, des combattants venant de différents pays arabes, y compris l'Egypte[4]. Après que les Etats-Unis aient refusé, à la Banque Mondiale, leur soutien pour le financement de la construction du barrage d'Assouan, Nasser annonça la nationalisation de la Compagnie Universelle du Canal Maritime de Suez le 26 juillet 1956[5]. [...]
[...] Wright, op. cit I. Brownlie, Principles of public international law, 4th ed ; C. Dupuis, «Liberté des voies de communication. Relations internationales», (1924) 2 R.C.A.D.I D.C. Watt, op. cit., 34-39 ; voir les extraits dans D.J. Harris, Cases and Materials on International Law, 5th ed 261-263. Q. Wright, op. cit Sir Gerald Fitzmaurice devint ensuite juge à la Cour Internationale de Justice. Cité dans G. [...]
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