Résolution 1973, Conseil de sécurité de l'ONU, ONU Organisation des Nations Unies, Résolution 1970, Libye, Mouammar Kadhafi, chef de l'État, régime dictatorial, Révolution libyenne, sanctions, embargo sur les armes, protection des populations civiles, zone d'exclusion aérienne, intervention militaire internationale, OTAN Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, Ligue arabe, Printemps arabe, Guerre civile, insurgés, protection des droits et libertés fondamentaux, mandat de recours à la force, recours à la force armée, DIH Droit international humanitaire, ingérence, intérêts politiques, légitimité, effectivité, maintien de la paix, sécurité internationale, principe de non-ingérence
Il est question, ici, de commenter la Résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies (ONU), datant du 17 mars 2011.
Celle-ci survient après la Résolution 1970, du 26 février 2011, qui avait permis, d'une part, de condamner, à l'unanimité, au Conseil de sécurité, le régime dit "dictatorial, autoritaire, répressif et centralisé", du Chef de l'État de la Libye (à cette époque-là), Mouammar Kadhafi (une saisine de la Cour Pénale Internationale (CPI) avait d'ailleurs eu lieu dans le but d'intenter une action en responsabilité à l'encontre des autorités libyennes compétentes concernées).
Et d'autre part, cette Résolution 1970 avait donné lieu à plusieurs et différentes sanctions (par nature), notamment, un nouvel embargo sur toute vente d'armes à destination de la Libye, une vigilance renforcée en terre libyenne, un gel d'avoirs, etc.
On reprochait, ainsi, à ce régime dit "dictatorial", de porter atteinte aux manifestants lors de la Première Guerre civile libyenne (ou Révolution libyenne) qui a eu lieu entre le 15 février 2011 et le 23 octobre 2011 en Libye.
Cependant, considérant que les différentes dispositions de cette Résolution 1970 n'avaient pas été respectées par les autorités libyennes (notamment le fait que la protection des populations civiles n'était toujours pas assurée par les autorités libyennes compétentes puisque ces civils faisaient toujours l'objet de dommages collatéraux), le Conseil de sécurité de l'ONU a alors, de nouveau, adopté une nouvelle Résolution (à savoir la Résolution 1973) toujours à l'encontre de ce régime dictatorial de Kadhafi et toujours concernant la Révolution libyenne (alors en cours).
Cette Résolution 1973 donne la possibilité, aux États qui le veulent, de mettre en place une zone d'exclusion aérienne, au-dessus du territoire libyen (dans le but d'assurer la protection, de veiller aux populations civiles face aux différentes agressions systématiques et généralisées).
Elle autorise, aussi, "les États membres, en coopération avec le Secrétaire général, à prendre toutes mesures nécessaires, nonobstant le paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011), pour protéger les populations et zones civiles menacées d'attaque en Jamahiriya arabe libyenne, y compris Benghazi, tout en excluant le déploiement d'une force d'occupation étrangère sous quelque forme que ce soit et sur n'importe quelle partie du territoire libyen".
[...] Cette monnaie serait aussi, selon ces mêmes personnes, à l'origine, entre autres, de la pauvreté, de l'appauvrissement, du pillage systématique de l'Afrique puisque selon des économistes français ou africains, cette monnaie du franc CFA rapporterait gros à la France). Et il est clair qu'un tel projet panafricain aurait mis à mal la France, car comme l'avait affirmé plusieurs anciens Présidents de la République française notamment François Mitterrand qui avait affirmé que : " sans l'Afrique, il n'y aurait plus d'histoire de France au XXIe siècle Jacques Chirac que : " sans l'Afrique, la France descendra au rang de puissance du Tiers Monde [ . [...]
[...] Or, si le Conseil de sécurité en est arrivé au point d'autoriser le recours à la force armée dans cette Résolution 1973, ça montre bien l'inefficacité d'une telle Résolution, l'inefficacité d'avoir mit sur papier plusieurs dispositions (puisque cette Résolution 1973 n'a pas permis à elle seule de mettre fin au litige libyen ; il a fallu recourir à la force armée. Ce qui a conduit, rappelons-le, à la mort du Chef de la Révolution libyenne Mouammar Kadhafi). D'ailleurs, rappelons aussi, comme il a été dit plus haut que la Chine et la Russie avaient notamment critiqué " la mise à mort " de Kadhafi, la violation de la légalité de cette intervention militaire internationale. [...]
[...] Et, en 2015, le journal français " Le Monde " a expliqué que ces deux banques centrales " disposaient en 2005 de plus de milliards de francs CFA auprès du Trésor français Soit un stock d'environ 72 milliards d'euros). Aujourd'hui, on observe que la chute du régime de Kadhafi ou plutôt de sa mort a donné lieu à une déstabilisation du Sahel, à une situation catastrophique en Libye. D'ailleurs, en majorité, le peuple libyen regrette beaucoup Kadhafi en affirmant que la situation en Libye était bien meilleure, à son époque (éducation et soins médicaux gratuits, prix de l'essence presque gratuit, maisons pour les couples mariés, etc.). [...]
[...] ] Le verbe conjugué " ont " montre que le recours à la force est laissé à la discrétion des États et que, par conséquent, le Conseil de sécurité semble se décharger, ici, de toute responsabilité. De plus, le seul fait de recourir à la force - est uniquement autorisé en Droit humanitaire puisque la mission principale de ce droit est d'assurer la protection des populations civiles - montre bien l'échec croissant des Résolutions (tout d'abord celle de 1970 qui n'a rien changé à la situation libyenne et qui a donné lieu à la Résolution 1973). [...]
[...] Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies, Résolution 1973 (17 mars 2011) - La protection des populations civiles et le non-respect d'une résolution antérieure sont-ils deux critères suffisants pour justifier une intervention militaire internationale ? Il est question, ici, de commenter la Résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies datant du 17 mars 2011. Celle-ci survient après la Résolution 1970, du 26 février 2011, qui avait permis, d'une part, de condamner, à l'unanimité, au Conseil de sécurité, le régime dit " dictatorial, autoritaire, répressif et centralisé du Chef de l'État de la Libye (à cette époque-là), Mouammar Kadhafi (une saisine de la Cour Pénale Internationale (CPI) avait d'ailleurs eu lieu dans le but d'intenter une action en responsabilité à l'encontre des autorités libyennes compétentes concernées). [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture