pouvoir absolu, politique, État moderne, politique d'État, Union Européenne, souveraineté, droit international, droit public
Avant même d'être absolu, le pouvoir est d'abord, en tant que tel, l'affirmation d'une relation inégalitaire entre une personne – dépositaire du pouvoir – sur une autre. Il se manifeste aussi bien sous la forme du commandement par le pouvoir d'injonction dont est investie l'autorité hiérarchique que de l'influence par le mécanisme incitatif et de récompense.
La situation de dépendance entre le pouvoir et l'obéisseur résulte d'un partage inégal des ressources entre eux, que celles-ci soient matérielles, symboliques, intellectuelles…
[...] L'affaiblissement du pouvoir absolu Avant même d'être absolu, le pouvoir est d'abord, en tant que tel, l'affirmation d'une relation inégalitaire entre une personne – dépositaire du pouvoir – sur une autre. Il se manifeste aussi bien sous la forme du commandement par le pouvoir d'injonction dont est investie l'autorité hiérarchique que de l'influence par le mécanisme incitatif et de récompense. La situation de dépendance entre le pouvoir et l'obéisseur résulte d'un partage inégal des ressources entre eux, que celles-ci soient matérielles, symboliques, intellectuelles L'on comprend ainsi que le pouvoir – loin d'être l'apanage du politique – a vocation à inonder toutes les strates des relations individuelles et collectives composant la société. [...]
[...] Privée de la compétence de sa compétence, privilège des États adhérents, l'Union s'en remet aux États adhérents le pouvoir de lui reconnaître une compétence dans les domaines pour lesquels ils acceptent une ingérence normative extérieure dans leurs affaires. Elle n'en reste pas moins une institution originale à mi-chemin entre logique d'intégration et logique de coopération, en quête permanente de légitimité du fait de cette souveraineté impossible auprès de son « peuple ». Bibliographie Ouvrages ATTAR Franck, Le droit international : entre ordre et chaos, Hachette Référence BALANDIER G., Réflexions sur le fait politique : le cas des sociétés africaines, Cahiers internationaux de sociologie, vol juillet- décembre 1964, pp. 23-50. [...]
[...] La reconnaissance par les traités de la personnalité juridique de l'Union procède de la volonté des États de développer et d'intensifier par le biais de cette entité des échanges/rapports (économiques, juridiques, diplomatiques) entre États adhérents, mais aussi à l'égard des États tiers et plus largement auprès de la communauté internationale. L'Union apparaît alors comme le vecteur d'une forme renouvelée du pouvoir politique, lequel se normalise par un système juridique propre – indépendant du droit interne – et se trouve de ce fait légitimé du fait du respect de la règle et donc l'État de droit. De ce point de vue, il convient de souligner l'originalité du dispositif européen qui consacre formellement la personnalité juridique de l'Union européenne, en rupture avec le droit international public. [...]
[...] Ainsi le pouvoir politique, bien que diffus, demeure même dans ces sociétés. Le pouvoir politique sous sa forme absolue implique un interventionnisme excessif de l'État dans les affaires privées, attentatoire à la pleine expression des libertés fondamentales. Les régimes totalitaires se caractérisent par cette ingérence étatique réduisant à néant la sphère d'autonomie des individus. Instrument du pouvoir politique, l'État animé par celui-ci cherchera à étendre son emprise et son influence sur la société sur laquelle il a le « monopole de l'usage légitime de la force physique » comme le souligne Max Weber. [...]
[...] Son influence normative dans certains domaines est particulièrement importante. Le droit de l'environnement l'illustre fort bien : l'Union se voit reconnaître une compétence réglementaire en cette matière si bien qu'en 2007, le Conseil d'État soulignait que du droit français de l'environnement a une origine communautaire : « L'application des directives relatives à la protection de l'environnement continue de soulever des difficultés, alors même qu'un récent rapport parlementaire 282 évalue à la part du droit de l'environnement qui est d'origine communautaire. Il dénombre 49 directives et 116 règlements ayant trait à la protection de l'environnement. »[6] Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'Europe est à reconstruire et les États qui jusqu'alors se faisaient la guerre doivent s'unir pour espérer maintenir leur souveraineté et leur système dans un monde en plein basculement. [...]
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