Démocratisation, Union européenne, CEE Communauté économique européenne, Parlement européen, construction de l'Europe, Robert Schuman, traité de Rome, traité de Maastricht, CJCE Cour de Justice des Communautés Européennes, Brexit
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États européens qui s'étaient violemment affrontés ont cherché à renforcer leur cohésion en établissant les bases d'une future Union européenne. Le processus a commencé par la création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier et il s'est poursuivi avec la signature du traité de Rome qui a concrétisé la création de la Communauté économique européenne le 23 mars 1957.
[...] Ces problèmes semblent démontrer que les dirigeants de certains pays européens n'ont pas eu suffisamment de talent pédagogique pour aider leurs concitoyens à prendre conscience des avantages qu'ils pourront retirer de la construction d'une Europe démocratique. En effet, une démocratie ne peut être efficace que si les citoyens se sentent suffisamment impliqués dans son fonctionnement. Toutefois, le traité de Lisbonne a rappelé le fait que l'Europe fonctionne sur le principe de la démocratie représentative. De plus, il a donné une valeur contraignante à la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. [...]
[...] Vers une démocratisation de l'Union européenne ? Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États européens qui s'étaient violemment affrontés ont cherché à renforcer leur cohésion en établissant les bases d'une future Union européenne. Le processus a commencé par la création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier et il s'est poursuivi avec la signature du traité de Rome qui a concrétisé la création de la Communauté économique européenne le 23 mars 1957. Cette communauté qui ne comprenait que six États au début s'est progressivement étendu tout en renforçant sa coopération économique et en cherchant à associer progressivement les citoyens de chaque pays à son fonctionnement en vue de créer pour chaque personne un véritable statut de citoyen européen. [...]
[...] Ainsi, s'ils avaient davantage de pouvoirs, les députés européens pourraient faire pression sur les organes exécutifs pour que ceux-ci mutualisent davantage certaines dépenses, ce qui entraînerait une diminution du poids de ces dépenses pour chaque pays. Ceci pourrait favoriser une réduction des dépenses publiques et de l'endettement des pays dont l'économie est pénalisée par des impôts excessifs et un surendettement public comme c'est le cas de la France et de la Belgique. Enfin, on réduirait le risque de crises telles que celle qu'a connue la Grèce. [...]
[...] En outre, il peut empêcher d'adoption d'un texte en exerçant son droit de veto. Le traité de Maastricht lui a également attribué la possibilité de proposer à la commission l'examen d'un projet d'un acte communautaire nécessité par l'application du traité. Il y a lieu d'ajouter que l'article 10 de ce traité prévoit que tout citoyen européen peut contribuer à la vie démocratique de l'Union et que son article 11 demande aux institutions européenne de permettre aux associations représentatives et aux citoyens d'exprimer leurs opinions. [...]
[...] En conséquence, il convient d'examiner l'évolution historique de la construction européenne et les progrès ont été accomplis dans une première partie. Dans la seconde partie, nous étudierons les principales difficultés que les responsables politiques de l'Europe ont rencontrées ainsi que les progrès qui restent à faire. La construction de l'Europe et le chemin déjà parcouru pour sa démocratisation Des débuts caractérisés par une absence de consultation réelle des peuples, mais par un souci de leurs intérêts La Communauté économique européenne a été créée par les responsables politiques des États qui la constituaient, mais il était impossible d'associer les citoyens dès le début. [...]
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