L'idée d'une politique agricole européenne commune naît dans les années 1950 en Europe occidentale. En effet, la Seconde Guerre mondiale a dévasté les pays et paralysé l'agriculture, empêchant l'approvisionnement alimentaire et entraînant donc des privations terribles pour la population.
Le traité instituant la Communauté économique européenne, signe le 23 mars 1957 à Rome prévoit la mise en place d'une politique agricole commune. A ses débuts, la PAC a pour but de doter l'Europe d'un secteur agricole viable (...)
[...] Cela permet de maximiser le potentiel de la terre donc la compétitivité Sous certaines conditions: S'il y a respect de normes dans les domaines de l'environnement, du bien-être animal et de la qualité des aliments, les agriculteurs auront 11 leurs aides sinon ils s'exposent à une réduction des aides dont ils bénéficient. Cette «conditionnalité» sera simplifiée. Certaine normes dites non adaptées ou ne relevant pas de l'agriculteur seront supprimées, De nouvelles exigences seront ajoutées notamment sur la jachère de la terre et la gestion de l'eau. Mécanismes d'intervention : il ne faut pas que les mesures relatives à l'approvisionnement du marché freinent la capacité des agriculteurs à réagir aux signaux du marché. Certaines interventions seront supprimés et d'autres seront contrôlées. [...]
[...] 1969-1992 : de l'expansion à la remise en question En 1968, la Commission publie un Mémorandum sur la réforme de la PAC appelé communément Plan Mansholt (vice-président de la Commission et responsable de la PAC). Ses objectifs sont les suivants : réduire le nombre d'emplois du secteur agricole encourager la formation d'unités de production agricole plus grandes et plus efficaces. Dans les années 1970-1980, on observe une saturation des marchés, des atteintes à la préférence communautaire et l'absence d'un ordre monétaire. Les productions étant devenues structurellement excédentaires, les OCM se révèlent moins adaptées, car elles ont été créées pour des marchés déficitaires. [...]
[...] C'est-à-dire qu'elle est axée sur une agriculture durable. Les accords de Luxembourg se basent sur les principaux points suivants et sont améliorés régulièrement par d'autres accords minimes : Un paiement unique : les exploitants ne sont plus aidés à hauteur des productions ou de la surface de production mais sur une base, un revenu minimum garanti dissocié de leur production (le découplage). Ce paiement évite les surproductions et relance la concurrence. Un paiement unique sous conditions : Certes, les agriculteurs reçoivent le paiement unique mais seulement s'ils respectent des conditions définies au préalable. [...]
[...] S'il est théoriquement toujours appliqué, la réalité du marché unique est largement modifiée dès A la fin des années 1970, la PAC absorbe la moitié du budget de la CEE. Plusieurs causes expliquent la forte augmentation du budget de la PAC : montants compensatoires monétaires dépenses en hausse (diminution du prélèvement par la baisse des importations, augmentation du volume de restitution car plus de production et donc nécessité d'exporter). surproduction agricole générale (cf. l'exemple emblématique du lait) importations massives d'oléagineux américains et de PSC (produits de substitution aux céréales). Ces années sont marquées par des crises structurelles. [...]
[...] Leur chiffre d'affaires a augmenté de en 2006. La PAC a aussi permis de faire diminuer le prix des aliments en France, ainsi la part alimentaire est passée de 30% environ en 1960 à près de 18% aujourd'hui Cette politique permet aussi de maintenir le niveau de vie des agriculteurs français et de favorisés des agricultures sur des territoires difficiles. Avec la PCP, la France réalise environ 11% des captures communautaires et se situe au 4ème rang en volume et au 3ème rang en valeur. [...]
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