Aujourd'hui, la croissance des innovations technologiques en matière de télécommunications permet d'accroître les réseaux d'échange d'informations. Ces réseaux sont de plus en plus « sans fil » ce qui permet notamment des économies de génie civil. Le développement de ces nouveaux réseaux nous expose à des rayons et des champs d'origine artificielle provenant d'installation électrique, de la télévision, de la radio, des mobiles, de l'internet sans fil.
Ce phénomène inquiète les usagers qui s'interrogent sur l'impact de ces ondes électromagnétiques sur leur santé. Il est prouvé que les ondes électromagnétiques ont un « effet biologique ». Nous entendons par « effet biologique » un changement perceptible sur les particules électriquement chargées du corps humain. Ces changements sont fonction de la fréquence du champ électromagnétique auquel nous sommes soumis. On peut alors s'interroger sur les conséquences d'un « effet biologique » sur la santé humaine. Des collèges d'experts se sont penchés sur la question afin de déterminer les risques potentiels. Par ailleurs, les instances européennes ont légiféré sur ce sujet dans le but de limiter les risques, si risques il y a.
Nous sommes ainsi amenés à nous demander si la règlementation européenne sur les ondes électromagnétiques en matière de protection de la santé est satisfaisante.
[...] Selon le document COM (2000)1 de la Commission européenne, le principe de précaution implique, pour les autorités, le droit d'entreprendre une action dès qu'une évaluation scientifique objective et préliminaire indique qu'il est raisonnable de craindre des effets potentiellement dangereux pour l'environnement et la santé publique. Ce principe s'est illustré en Allemagne et en Autriche par l'interdiction de déposer des bornes Wifi dans les écoles car les conséquences pour les enfants pourraient être lourdes. Il existe trois principales façons d'agir avec précaution : le principe ALARA, le principe d'évitement prudent ou l'application des directives de la Commission Européenne. [...]
[...] II) L'exposition aux ondes électromagnétiques : un danger ? Il est démontré aujourd'hui que la plupart des ondes électromagnétiques sont très faibles et donc ne pénètrent pas l'organisme. En revanche, les ondes à hyperfréquences ou micro ondes véhiculées entre autres par les téléphones GSM pour transmettre l'information, peuvent traverser l'organisme. Elles créent ainsi un effet biologique En effet, il existe un risque que les cellules du cerveau soient directement touchées par celles-ci par un mécanisme d'agitation des molécules d'eau. A. [...]
[...] Pourtant dans d'autres pays comme la Pologne ou la Suisse, les valeurs appliquées sont de l'ordre de 3 à 6 volts/mètre. Cela nous démontre bien que la législation européenne n'est pas tout à fait pertinente, car n'est pas suivie par tous. De plus, même si les limites d'exposition sont régulièrement revues, les experts disposent de certitudes sur les effets à court terme, mais en ont beaucoup moins sur les risques à long terme. Les gouvernements européens ont conscients qu'il faut faire beaucoup de tests avant de créer une législation positive. [...]
[...] Le cas des antennes relais Les antennes relais sont aussi source de troubles tels que la fatigue, le trouble du sommeil et la difficulté de concentration. Selon un docteur allemand, Monsieur Gert Oberfeld, les risques de cancer sont multipliés dans un rayon de 200 mètres autour des antennes relais. Pourtant, aucune preuve scientifique ne peut être avancée pour plaider la cause des usagers victimes de ces désagréments. C. Le Wifi est-il une menace ? Concernant la technologie Wifi, elle ne présente officiellement aucun risque pour la santé. [...]
[...] III) La législation de l'Union Européenne est elle pertinente ? Après l'étude des risques des ondes électromagnétiques sur la santé, on peut s'interroger à propos de la législation de l'Union Européenne. Le développement fulgurant des fréquences utilisées dans les services de communication mobiles entraîne une forte hausse de la demande concernant l'utilisation du spectre des fréquences. C'est à cause de cette forte demande que les gouvernements cherchent à établir un cadre juridique pour harmoniser l'utilisation du spectre radioélectrique au sein de l'Union européenne (UE). [...]
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