Rôle des chefs d'État, UE Union Européenne, Traité de Maastricht, union politico-économique, CECA Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier, CEE Communauté Économique Européenne, démocratie, régime mono électif, régime bi électif, principe de l'irresponsabilité politique, fonctions d'arbitre, rôles symboliques, contreseing, Premier ministre
Le Chef de l'État désigne « une autorité, individu ou collège dont l'intervention dans la procédure d'élaboration des actes juridiques les plus importants relevant surtout du pouvoir exécutif ou la présence à certaines cérémonies marquent de manière symbolique que c'est à l'État qu'il convient d'imputer ces conduites » selon Cornu. Cette autorité est alors considérée comme représentante de l'État et peut avoir des pouvoirs plus ou moins réduits. Ici, nous nous intéressons aux chefs d'État des pays de l'Union Européenne (UE). L'UE est une union politico-économique réalisée entre États qui acceptent de déléguer une partie de leur souveraineté à d'autres organes pour qu'ils puissent exercer certains pouvoirs.
[...] Des rôles symboliques Rôle symbolique de représentation de la nation, doit « incarner l'esprit de la nation » comme le pensait de Gaulle. Ex : Sous Staline, le culte de la personnalité en témoigne. Rôle diplomatique du Chef de l'État ainsi que le chef des armées. En revanche, lors de périodes particulières, le Chef d'État peut agir véritablement. C'est ce qu'il s'est produit en Espagne en 1981 lorsque le roi Carlos a revêtu son uniforme de chef des armées pour appeler ses armées et donner des instructions pour contrer le coup d'État en cours. [...]
[...] Les trois seules exceptions sont l'Allemagne, l'Italie et la Grèce, trois pays qui ont connu une dictature et qui, par conséquent, assurent leur sécurité en instaurant la responsabilité du chef de l'État devant le Parlement. Dans les régimes bi électifs, le principe de l'irresponsabilité politique est caractéristique. Les deux seules exceptions sont la Roumanie et l'Autriche qui ont instauré un système d'arbitrage populaire, qui permet au peuple d'assurer le rôle d'un arbitre lors d'un conflit entre l'Assemblée et le chef de l'État par référendum, c'est ainsi une forme de responsabilité. Ainsi, le Chef de l'État n'est pas puissant puisqu'il n'est ni légitime ni responsable au sein de l'UE I. [...]
[...] Enfin, grâce à la séparation des pouvoirs dont la théorie appartient à Montesquieu avec la célèbre citation « le pouvoir arrête le pouvoir », les chefs de l'État ne sont pas forcément les plus puissants, notamment en démocratie, contrairement à l'opinion populaire. L'intérêt du sujet est donc de comprendre quel est le rôle d'un chef de l'État et comment permet-il de garantir la paix et la démocratie au sein de son pays. Ainsi en quoi est-il nécessaire que le chef de l'État soit faible pour garantir la démocratie ? [...]
[...] En quoi est-il nécessaire que le chef de l'État soit faible pour garantir la démocratie ? Ce 30 novembre 2021, Eric Zemmour, politiste et écrivain d'extrême droite, a publié sur sa chaîne YouTube une vidéo dans laquelle il lit une lettre adressée aux Français, annonçant sa candidature aux élections présidentielles de 2022. Ainsi, alors que les élections approchent à grands pas, il paraît nécessaire de comprendre le rôle d'un chef de l'État avant d'élire le prochain Président de la Ve République. [...]
[...] Ex : En Allemagne, le Chef d'État est élu par les deux chambres du Parlement, mais à majorité renforcée pour éviter de retomber dans une dictature. En Belgique, le roi accède au pouvoir par hérédité. Dans un régime bi électif, c'est-à-dire où le Chef d'État est aussi élu par le peuple, sa légitimité est limitée cette fois par la nature de sa fonction. En effet, le Premier ministre est souvent le plus puissant, car c'est à la tête du gouvernement et non à la tête de l'État que la Constitution attribue le pouvoir de direction. [...]
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