Identité européenne, identité nationale, repères collectifs, passé commun, projet commun, Schengen, résistance nationale
La notion d'identité nationale va apparaitre au 19e siècle, tandis que celle d'identité européenne prend sa source dans un nouvel élan de l'Union européenne notamment à partir de la fin du 20e siècle - début du 21e siècle. La question de l'identité européenne se pose d'autant plus dans un nouveau contexte : celui du Traité de Lisbonne en vigueur le 1er décembre 2009, modifiant en profondeur les traités existants.
[...] L'Europe est- elle ou non chrétienne ? Ses frontières s'arrêtent-elles au Bosphore ? Quels sont les critères requis pour s'y associer : géopolitiques, stratégiques, économiques, démographiques, etc. Au pied du mur, la voilà tenue de redéfinir ses principes d'inclusion, d'universalité et de citoyenneté. Bref, de se définir. [...]
[...] ne naît pas européen, on le devient ». Telle pourrait être la devise de l'Europe tant la notion d'identité européenne est mouvante et demande une constante remise en question. La notion d'identité implique une conscience d'être européen par rapport à ceux qui ne le sont pas : l'identité européenne dépendrait donc du regard des autres. Cette notion signifie également une reconnaissance de l'autre en tant que membre d'une communauté historique, géographique, religieuse : la conscience de partager une « communauté de destins ». [...]
[...] –Vers une identité Europe ? La construction peut précéder le sentiment, mais celui-ci doit prendre le pas pour une Europe véritablement peuplée de citoyens conscients d'un avenir commun. Quel projet commun ? Là encore, ce n'est pas très clair : la sécurité, le marché, l'économie, la libre circulation comme les accords de Schengen. Autant d'objectifs, mais peu de solutions quand chaque état membre reste de son côté. L'instauration d'une monnaie unique fut un premier pas, mais ne suffit pas. En effet, le Danemark n'y a pas adhéré, le Royaume-Uni non plus, alors qu'ils sont d'un poids assez considérable dans les prises de décision. [...]
[...] Une autre fut soulevée, la participation proportionnelle à leurs moyens de chaque État membre pour sauver la Grèce, avec un appui généreux et inédit de la BCE. Mais la première solution donnée ne voudrait-elle pas dire que l'identité européenne se construit par l'argent ? Les Grecs ne seraient plus européens parce que leur État n'a plus les moyens ? autre exemple : la Turquie. La demande d'adhésion de la Turquie à l'Union, à cet égard, tombe à point nommé. Jamais l'Europe ne s'est autant interrogée elle-même : “Existe-t-il une culture européenne ? [...]
[...] Quelle place pour l'identité européenne et les identités nationales ? La notion d'identité nationale va apparaître au 19e siècle, tandis que celle d'identité européenne prend sa source dans un nouvel élan de l'Union européenne notamment à partir de la fin du 20e siècle début du 21e siècle. La question de l'identité européenne se pose d'autant plus dans un nouveau contexte : celui du Traité de Lisbonne en vigueur le 1er décembre 2009, modifiant en profondeur les traités existants. Cependant, les notions d'identité européenne et d'identité nationale, comme constructions intellectuelles, restent ambiguës. [...]
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