La libre circulation des travailleurs dans l'Union Européenne est l'une des libertés fondamentales garanties par le droit communautaire. Il s'agit probablement du droit le plus important octroyé aux personnes et représente un élément essentiel de la citoyenneté européenne.
Ce terme désigne le droit, pour tout ressortissant d'un Etat membre, de chercher un emploi, de travailler et de résider à cette fin dans un autre Etat membre. Il s'agit également d'abolir les discriminations à l'emploi fondées sur la nationalité et d'harmoniser les conditions de travail, afin d'établir une égalité de traitement entre les travailleurs nationaux et étrangers. Le travailleur étranger bénéficie des mêmes avantages sociaux et fiscaux ainsi que de la même priorité dans l'accès aux emplois disponibles que les citoyens de l'Etat membre (...)
[...] Nicolas Sarkozy prend finalement la décision, en 2008 c'est-à-dire un an avant l'échéance de mai 2009, d'ouvrir ses frontières aux travailleurs des 10 nouveaux Etats membres. Les principaux Etats membres : L'Autriche : Du fait de son taux de chômage peu élevé, le pays souhaite préserver sa restriction jusqu'en 2009. Sur le long terme, il semble qu'il sera dans leur intérêt de lever les restrictions pour résorber une future augmentation du chômage. L'Allemagne : Le pays a décidé de prolonger sa phase de transition à destination des nouveaux adhérents. Elle envisagerait de laisser sa restriction pour les travailleurs d'Europe centrale et orientale jusqu'en 2011. [...]
[...] La mise en place de la liberté de circulation des travailleurs La liberté de circulation des travailleurs dans l'Union Européenne a été pour la première fois évoquée en 1957, lors de la création de la Communauté Economique Européenne suite à l'adoption du Traité de Rome (article 39) par les 6 premiers états membres : la France, l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas et l'Italie. Les premières mesures pour la réalisation de la libre circulation des travailleurs dans la Communauté Européenne apparaissent dans le règlement rédigé par Leopoldo Rubinacci en 1961. [...]
[...] CONCLUSION En conclusion, il est nécessaire de rappeler que la libre circulation des travailleurs dans l'Union Européenne est l'un des piliers du Traité de Rome de 1957. La mise en place d'un équilibre entre les pays membres est l'objectif visé, mais des problèmes subsistent encore aujourd'hui, en illustrent les difficultés des travailleurs de l'Est (Bulgares, Roumains, Polonais, ) à être acceptés par certains des anciens membres de l'Union Européenne. Mais tous les pays s'orienteront vers un même avenir parfois au gré de leur volonté : la levée de l'intégralité des restrictions en matière de libre circulation des travailleurs en 2014, date de la fin de la période de transition des 12 nouveaux membres. [...]
[...] L'Irlande a bénéficié de l'arrivée de travailleurs dont la majeure partie est Polonaise. Pour pouvoir maintenant une croissance élevé, l'idéal pour le pays serait de connaitre un afflux de travailleurs par an. La Suède : C'est le seul pays ayant refusé d'appliquer une phase de transition après 2004. Cette initiative est aussi valable pour les Bulgares et Roumains. Néanmoins, le nombre de travailleurs enregistrés en provenance de l'Europe de l'est est faible. Le Danemark : Le pays a décidé d'assouplir les restrictions depuis 2006, et envisage de les lever totalement en mai 2009. [...]
[...] II- La libre circulation des travailleurs de nos jours Le Traité d'Athènes du 16 avril 2003, qui est à l'origine de l'adhésion de 10 nouveaux Etats membres à l'Union Européenne (Chypre, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, République Tchèque, Slovaquie, Slovénie), prévoit une période transitoire de 7 ans durant laquelle chaque pays peut décider d'appliquer des restrictions spécifiques sur la libre circulation des travailleurs des nouveaux membres sur son territoire. Seuls Chypre et Malte bénéficient d'une dérogation du fait de leur faible démographie. Cette période est appelée 2+3+2 ans car elle laisse aux pays 3 échéances pour prendre la décision de lever ou maintenir leurs restrictions : mai 2004, mai 2006, mai 2009, et mai 2011. La position des Etats membres La France : L'Etat français a pris la décision d'ouvrir progressivement son marché du travail au cours des années à venir. [...]
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