La déclaration de Robert Schuman permet de démontrer également le rôle important qu'a tenu la France pendant sa construction. Sa déclaration date du 9 mai 1950. Son idée est de faire de l'Europe un Etat fédéral, et chaque pays serait autonome, et dépendant des autres au sein d'une vaste puissance politique. Il déclare qu'il faut renforcer les liens entre la France et l'Allemagne (...)
[...] Il s'agit donc de mettre en commun, le charbon et l'acier qui va favorisé cette union, il faut faire disparaître les enjeux de la guerre afin de pouvoir mieux s'entendre, se connaître, et pouvoir s'unir. Il donne donc le mode d'emploi pour y parvenir, et le but final. Sous un paravent économique, c'est surtout le domaine politique qui l'intéresse. On va créer un marché commun du charbon et de l'acier, créer une solidarité de faits, mais sous cette construction se cache une construction politique également. [...]
[...] François Mitterrand (gauche), et H. Khol (droite) : Mitterrand est le président de la République en 1981, il exerce deux mandats successifs jusqu'en 1995. Même s'ils sont de deux parties opposés, les deux personnages sont très proches, et s'entendent bien. Tous deux ont de l'ambition, Mitterrand est un avocat, et Khol permet la réunification allemande. Le projet de F. Mitterrand est de relancer la construction politique, et les deux amis décident donc de relancer la dimension politique de la construction européenne. [...]
[...] Chirac est très fort dans les relations diplomatiques, mais pas en ce qui concerne la construction juridique. Avec ce binôme là, on ne sait pas trop où aller, on sait qu'il y a une politique d'élargissement. Ils font des Traités qui deviennent trop confus pour être utile, comme le Traité de Nice qui modifie les institutions pour faire rentrer de nouveaux pays comme les PECO ( pays d'Europe centrale et orientale), J. Chirac nomme G. d'Estaing à la commission européenne pour réguler cela. [...]
[...] Dans la même lancée, des binômes franco-allemands vont se créer afin de consolider l'Europe, et donnait une valeur institutionnelle aux différents organes qui la composent. De Gaulle, et Aden Auer : Il y a une associative de bloc en 1965. La commission européenne dépend des Etats qui donnent de l'argent, mais De Gaulle refuse à ce que l'Union Européenne ait une fiscalité, et il bloque l'adhésion du Royaume-Uni dans la C.E.E, car pour lui le Royaume-Uni n'a pas les mêmes intentions. [...]
[...] Une fois la guerre gagnée, la France s'est réunie grâce au général de Gaulle en 1944-1945. La France craint donc l'Allemagne, elle a peur d'être recoupée en deux encore en une fois, mais les Etats-Unis réarment la R.F.A. (république fédérale allemande), puisque ces derniers favorisent l'émergence de nouvelles puissances du bloc libéral. Jean Monnet est donc pour l'émergence d'une union européenne, ainsi que son grand ami Robert Schuman. La déclaration de Robert Schuman permet de démontrer également le rôle important qu'ait tenu la France pendant sa construction. [...]
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