Dossier portant sur la laïcité et le débat qu'elle suscite en Europe. Le débat européen sur la laïcité s'est inséré notamment autour du projet de constitution européenne et des valeurs culturelles qui lui étaient attachées car il faut savoir qu'il n'y a pas de modèle européen de laïcité, et que chaque État a adopté son propre système. Toutefois, on s'aperçoit que malgré la diversité des arrangements institutionnels, des rapprochements sont possibles avec la conception Française de la laïcité.
[...] Se préoccupant de l'organisation de la vie en communauté et de la réalité de la foi des sujets, l'État lança une inquisition jusqu'au début du XIXème siècle. Jusqu'en 1931, les relations entre l'Église et l'État étaient très fortes. A la proclamation de la République en 1931, le système du régalismo était bouleversé, car on a proclamé la séparation de l'État et de l'Église. En effet, l'Etat se voulait laïc et ne reconnaissait aucune religion. Il se voulait même ignorant de toutes activités religieuses. En 1936, la République s'effondra et Franco renoua avec l'église catholique jusqu'en 1975. [...]
[...] Les organisations cultuelles sont devenues purement privées. Les critères du contenu de la fois professée et les critères historiques sont abandonnés. Il n'y a donc plus de religions privilégiés. Les critères sont seulement des éléments formels et donc par conséquent plus larges (par exemple l'Église de Scientologie assure des services religieux : mariage, prières , donc les mêmes types de prestation que pour les autres religions). Le problème dans un régime de séparation c'est que l'État perd son contrôle face à des organisations parfois transnationales (Scientologie ) Le Royaume-Uni Au Royaume-Uni, il y a deux religions officielles : l'Église anglicane[4] et la religion presbytérienne[5]. [...]
[...] Dans le système portugais, il y a une ressemblance avec le système de reconnaissance d'une religion d'État, de part la conjonction du système de séparation et du concordat. L'Irlande Jusqu'en 1971, il existait au sein du Royaume-Uni. L'Église anglicane d'Irlande est une église étatique, alors que la majorité de la population irlandaise est catholique. Jusqu'en 1829, la religion catholique a subit toute une série de prescription comme l'interdiction d'exercer des emplois publics. Il a là une discrimination de la majorité par une minorité comme en Afrique du Sud. En 1922, l'Irlande devient un État indépendant. [...]
[...] Jusqu'à la fin de la première guerre mondiale, c'est un idéal de séparation qui s'est installé. Après les accords de Latran en 1929, l'État et l'Église renouent leurs liens partiellement. Ces accords ont notamment trois conséquences : Un traité politique a été signé. Il garantit le principe de souveraineté temporelle à la cité du Vatican. C'est à dire que le Pape serait un chef d'État, un monarque de droit divin. Une convention financière est adoptée. Celle-ci porte sur la réparation des dommages subits suite à l'annexion des États pontificaux. Enfin, un concordat est signé. [...]
[...] C'est sous la domination française (1785-1813) qu'on appela au concordat de 1801. Les Pays-Bas ont retrouvé leurs autonomies politiques en 1848, et ont instauré le principe de liberté des organisations internes de l'église. De plus, l'État n'avait pas à interférer dans les organisations administratives de l'église. C'est donc de facto une séparation. Vint ensuite la Constitution de 1983 qui garantissait la liberté de conscience religieuse : Art.1 interdit toute discrimination religieuse Art.6 annonce le principe de liberté religieuse toute personne a le droit de manifester librement sa religion ou ses convictions Art.23 parle de la liberté d'enseignement. [...]
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