Europe est le nom d'une nymphe de l'antiquité rétoise, signe que l'Europe n'est pas seulement un espace géographique, mais aussi une culture, une civilisation qui comporte trois apports principaux :
- Antiquité grecque
- Antiquité romaine
- Culture judéo-chrétienne
Ces trois courants culturels principaux se déployaient autour du bassin méditerranéen, mais aujourd'hui, l'Europe occupe la rive nord de la Méditerranée. Les éléments d'évolution tiennent à l'invasion arabe du nord de l'Afrique et aux invasions barbares du nord de l'Europe. Les habitants de l'Europe, au moment du haut moyen âge, avaient conscience d'une communauté de culture linguistique, religieuse, mais il n'y avait pas d'unité politique, certes il y a eu la tentative de Charlemagne, mais sans durer très longtemps.
Aux alentours de l'an mille, c'est la période de la féodalité, on assiste à un morcellement politique quasi complet. Il n'y a pas d'unité politique, et l'évolution politique de l'Europe se fera vers la constitution de grands états monarchiques et même des structures solides comme le royaume d'Angleterre. On peut établir un lien entre le développement des guerres entre les états européens et la prise de conscience progressive de la nécessité de construire une Europe politique. Les guerres du règne de Louis XIV et notamment celle de succession de l'Espagne sont des guerres européennes au sens ou la plupart des états y sont impliqués. C'est ce qui va provoquer une réaction au court du XVIIIe siècle : la philosophie des lumières, qui conteste l'inégalité entre les hommes, la censure ou l'arbitraire des rois, veut la reconnaissance de droits et libertés et critique les guerres que déclenchent les rois. Tout au long du XVIIIe, de l'abbé de saint Pierre, à Kant fleurissent des projets de paix perpétuelle, il s'agit d'éviter les guerres et de privilégier le règlement pacifique des litiges. Ce mouvement d'idées ne va pas prévaloir, les guerres de la période napoléoniennes et révolutionnaires seront encore plus dévastatrices et couvriront tout le continent. La réaction intellectuelle sera assez limitée, néanmoins dans le romantisme, il y a quelques prises de position contre la guerre, Victor Hugo sera le premier à utiliser le terme des États-Unis d'Europe. Il prenait appui sur l'exemple des USA, mais en Europe c'était beaucoup plus difficile, car il y avait un passé de guerre, ce projet avait un caractère utopique.
[...] En 1951, l'alliance est réformée d'ou intervient la convention d'Ottawa, qui renforce considérablement la cohésion de l'alliance et de son appareil militaire. En principe à partir de cette convention, on utilise le nom d'OTAN. L'OTAN reste une organisation de coopération parce que chaque état est tout de même libre de faire ce qu'il veut. Mais les états ont accepté de créer un commandement commun, il y a une structuration des forces. En 1966, le général de Gaulle a décidé de faire sortir la France de l'OTAN sans quitter l'alliance atlantique, ses successeurs s'en sont rapprochés et Sarkozy l'a réintégré. II. [...]
[...] Le gouvernement français a refusé le passage au vote à la majorité, ne voulant pas être mis en minorité sur des sujets qu'elle considérait comme essentiels : vote du budget de la communauté et la PAC. Cette crise s'est manifestée par la politique de la chaise vide, la France ne siégeait plus au conseil des ministres ce qui le bloquait. Aujourd'hui, si le ministre français est absent, il ne bloque rien. La crise a culminé en 65 avec la campagne présidentielle française, mais le général de Gaulle ayant été réélu en décembre 65, la crise a été résolue en janvier 66 par le compromis de Luxembourg. [...]
[...] L'Union européenne. Juridiquement, la dénomination UE résulte du traité de Maastricht. Il faut expliquer la genèse de cette UE en partant de la première élection de l'assemblée au SUD en juin 1979. L'assemblée devint plus légitime, s'est estimée compétente pour examiner l'évolution institutionnelle de la communauté et a créé en son sein une commission institutionnelle ayant pour but la rédaction d'un nouveau traité. Cette commission est appelée commission Spinelli. Elle a travaillé pendant 5 ans, et en février 84 a présenté un projet de traité d'UE ou projet Spinelli. [...]
[...] Ce plafonnement est assez limité, environ du PNB des états membres, il peut être atteint, mais pas dépassé. Le budget communautaire est donc plafonné aux environs de 130 milliards d'euros. Le pouvoir budgétaire Il a été réaménagé par deux traités : Luxembourg en 1970 et Bruxelles en 1975. Avant ces textes, le budget de la communauté était adopté sur proposition de la commission après avis de l'assemblée par le conseil des ministres. La réforme va accroitre le pouvoir budgétaire de l'assemblée. [...]
[...] Le traité établissant une constitution puis le traité de Lisbonne ont encore un peu modifié les choses. Il y aura à partir de 2014 une double majorité au sein du conseil pour qu'un acte soit adopté ou une position il faudra obtenir des états membres, c'est-à-dire 15/27 et regroupant de la population pour que la position du conseil soit adoptée. En attendant, on continue d'appliquer les règles du traité de Nice. Comme il est difficile que le conseil statut à l'unanimité, avec le nombre croissant d'états membres. [...]
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