IVG Interruption Volontaire de Grossesse, PMA Procréation Médicalement Assistée, GPA Gestation pour Autrui, avortement, loi Veil, CEDH Cour Européenne des Droits de l'Homme, droit constitutionnel, droit comparé, dignité humaine, droits sexuels et reproductifs, couple homosexuel
En France, l'avortement est considéré comme un droit constitutionnel. Promulguée le 17 janvier 1975, la loi Veil autorise l'avortement sous certaines conditions. La loi de mars 2022 a renforcé ce droit : le délai légal pour avorter est passé de 12 à 14 semaines. En Europe occidentale encore, l'avortement n'est légal en Irlande que depuis 2018, devenant ainsi le dernier pays de l'Union européenne à le légaliser et à l'autoriser jusqu'à 12 semaines. Jusqu'à ce référendum, l'avortement était interdit dans le pays même en cas de danger pour la vie de la mère.
Dans les pays d'Europe occidentale et scandinave, on peut donc remarquer généralement une certaine progression et amélioration du droit des femmes avec des politiques récentes en faveur de la facilité d'accès à l'IVG. Ce n'est pourtant pas le cas de certains pays d'Europe de l'Est, faisant partie du groupe de Visegrád, comme la Pologne et la Hongrie qui, au contraire, ont restreint ce droit à l'avortement.
[...] L'accès à "l'AMP pour toutes" fait l'objet de nombreux débats au sein de l'Union européenne, et ce pour plusieurs raisons. Les débuts de la pratique de l'AMP visaient à pallier la stérilité d'un couple hétérosexuel afin de leur permettre d'avoir un enfant. Si l'on revient aux débuts de la pratique de l'AMP, il s'agissait de venir pallier la stérilité d'un couple hétérosexuel afin de leur permettre d'avoir un enfant. Comme ce cas de figure le plus simple fait encore débat dans certains États de l'UE, il est alors aisé de comprendre pourquoi l'extension de l'AMP pour toutes suscite des vagues de protestations et une réglementation disparate au sein de l'Union européenne. [...]
[...] Ce n'est pourtant pas le cas de certains pays d'Europe de l'Est, faisant partie du groupe de Visegrád, comme la Pologne et la Hongrie qui, au contraire, ont restreint ce droit à l'avortement. Les principales valeurs de l'UE liée à l'accès à l'avortement sont le respect de la liberté et de la dignité humaine notamment, des valeurs que tous les États ne partagent pas totalement dans les faits. Pour autant, le souhait d'une homogénéisation au niveau européen reste présent et l'UE pousse les États à adopter des mesures en faveur des valeurs liées aux droits des femmes. [...]
[...] C'est l'un des plus longs délais d'Europe. En Europe du Nord : De son côté le Danemark l'autorise plus tardivement en cas de viol, le portant jusqu'à 22 semaines. En 1973, le pays était l'un des premiers à adopter une loi autorisant l'avortement libre et gratuit jusqu'à la 12e semaine de grossesse. Mais aujourd'hui l'écart du délai et les restrictions par rapport à d'autres pays d'Europe pousse le Parti travailliste au pouvoir à vouloir étendre cette limite de l'IVG. En Finlande, l'avortement est autorisé jusqu'à la 12e semaine, mais seulement sous conditions. [...]
[...] Les droits de l'IVG, l'AMP et la GPA au sein de l'Union européenne Qu'il s'agisse de l'IVG, droit le plus élémentaire pour toute personne de sexe féminin, ou encore de l'AMP et de la GPA, chacun de ces droits se heurte aujourd'hui à l'expansion des gouvernements conservateurs en Europe. IVG (Interruption volontaire de grossesse) La situation est donc très différente en fonction des pays, les délais et les conditions nécessaires pour pouvoir avorter n'étant pas les mêmes au sein de l'Europe. [...]
[...] Les principales valeurs de l'UE liée à l'accès à l'avortement sont le respect de la liberté et de la dignité humaine notamment, des valeurs que tous les États ne partagent pas totalement dans les faits. Pour autant, le souhait d'une homogénéisation au niveau européen reste présent et l'UE pousse les États à adopter des mesures en faveur des valeurs liées aux droits des femmes. Ainsi, en janvier 2022, "les droits sexuels et reproductifs" visant à garantir aux femmes l'accès à la contraception et à l'avortement ont été mis en avant pour défendre les droits des Européennes. Nous l'avons vu, le droit à la GPA est plus souvent renié que protégé dans les pays d'Europe. [...]
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