Le traité de Paris ou traité CECA de 1951 créé une haute autorité composée de 9 membres et ensuite les traités successifs qui mettent en place la CEE vont eux mettre en place deux commissions distinctes, une de 9 membres et une autre de 5. Ces trois commissions vont fusionner pour ne faire plus qu'une Commission européenne. Cependant, indépendamment de cette fusion il y a eu beaucoup d'évolution, de transformations qu'elles soient juridiques ou sociologiques.
Au départ il y a 9 membres pour 6 Etats. Les grands Etats à savoir la France, l'Italie et Allemagne disposaient de deux sièges et les petits Etats, le Luxembourg, la Belgique et la Hollande disposaient d'un représentant chacun. Avec les élargissements la commission s'accroit, elle passe à 13 membres, puis 14 en 1981. En 2001 le traité de Nice prévoit que le collège ne sera plus composé que d'un commissaire par Etat soit 27. La procédure de désignation a considérablement évolué au cours du temps.
[...] Les commissaires n'ont pas sous leur autorité une direction générale mais ils ont un cabinet. Les cabinets des commissaires sont très fortement nationalisés. La multiplicité des nationalités est très vivement encouragée, il y a une certaine évolution. Cette proportion est passée à près de 50% dans les cabinets de la commission Prodi. Il s'agit de fonctionnaires européens c'est-à-dire d'individus issus de directions générales, ainsi dans la commission Santer (1995-1999) il y avait 60% de fonctionnaires européens et 75% sur la période suivante. [...]
[...] Dans leur majorité les commissaires restent en fonction au moins deux mandats. On compte seulement 27% de commissaires ayant effectués un mandat ayant effectués deux mandats trois mandats, et enfin quatre et cinq mandats. Le nombre de mandats varie en fonction des origines nationales du candidat. On constate ainsi par ordre croissant que l'Espagne est le pays ou les commissaires effectuent les plus longs mandats alors que la Grèce est le pays ou ils effectuent les plus courts. La moyenne est de 1,8 mandat, la France se situe dans cette moyenne. [...]
[...] Ces trois commissions vont fusionner pour ne faire plus qu'une Commission Européenne. Cependant, indépendamment de cette fusion il y a eu beaucoup d'évolution, de transformations qu'elles soient juridiques ou sociologiques. Le collège des commissaires Une composition de droit Au départ il y a 9 membres pour 6 Etats. Les grands Etats à savoir la France, l'Italie et Allemagne disposaient de deux sièges et les petits Etats, le Luxembourg, la Belgique et la Hollande disposaient d'un représentant chacun. Avec les élargissements la commission s'accroit, elle passe à 13 membres, puis 14 en 1981. [...]
[...] Cela signifie que les carrières internes à la commission tendent à s'accroitre. Les DG et DGA tendent de plus en plus à avoir une progression à l'intérieur de la communauté européenne. L'âge moyen est passé pour les DG de 46 à 52 ans entre 1958 et 2005. Le nombre de secteurs administratifs pratiqués au cours de la carrière avant d'être DG ou DGA a aussi évolué. Ce nombre tend à s'accroitre, de 2,6 à 3,8 postes différents. Enfin le passage par un cabinet de commissaire devient un élément très important dans une carrière pour accéder au poste de DG ou de DGA. [...]
[...] Le traité de Rome prévoyait que les membres de la commission étaient choisis en raison de leurs compétences générales et offrant toutes garanties d'indépendance et exerçant leur fonction dans l'intérêt général de la communauté Le recrutement social Sur toute l'histoire de la commission, si l'on additionne les membres on compte 120 titulaires d'un poste de commissaire européen entre 1952 et 1999. Sur ce total l'on compte 94% d'hommes. Les deux premières femmes ont été nommées en 1989. La plupart des nominations se font après 50 ans. [...]
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