OGM organisme génétiquement modifié, directive 2001/18, règlementation européenne, règlement 1829/2003, AESA Autorité Européenne de Sécurité des Aliments, Monsanto, principe de précaution, Charte de l'environnement, Greenpeace, maïs Mon810, INRA Institut National de Recherche Agronomique, herbicide
Un Organisme Génétiquement Modifié est un organisme (plantes, bactéries, animaux...) dont on a modifié le patrimoine génétique en laboratoire. Pour cela, on utilise le principe de la transgénèse : on isole le gène qui nous intéresse chez une espèce choisie, puis on l'intègre dans l'ADN de l'organisme cible. Cette modification génétique permet à l'organisme d'acquérir des capacités qu'il ne possédait pas initialement. Les OGM sont surtout utilisés dans le domaine agricole, pour augmenter le rendement, améliorer l'aspect du produit, rendre les plantes résistantes aux parasites pour ne plus utiliser de pesticides, ou résistantes aux herbicides pour pouvoir en répandre sans qu'elles ne soient affectées...
[...] www.infogm.org/-la-legislation-sur-les-OGM- www.europe1.fr (article La France et les OGM) III. Le principe de précaution Le principe de précaution est inscrit la Charte de l'environnement, qui fait partie de la Constitution depuis 2005. Ce principe énonce que les autorités publiques doivent évaluer les risques et prendre des mesures proportionnées lorsqu'il y a un risque pour l'environnement, même s'il est incertain du point de vue scientifique. En d'autres termes, il faut prouver l'absence de risque, et non sa présence. La France applique le principe de précaution aux OGM. [...]
[...] Par exemple, la loi française souligne l'importance de préserver la culture sans OGM, mais ne stipule pas les moyens de garantir cette culture. D'autre part, de nouvelles techniques sont aujourd'hui développées, et la question est de savoir si elles doivent être considérées comme des OGM. En attendant, puisqu'elles ne le sont pas au niveau européen, cela crée un trou juridique que les multinationales ne manquent pas d'exploiter. Sur le plan social, la culture des OGM menace, comme nous l'avons vu, la culture sans OGM. Au final, si on pousse la logique jusqu'au bout, tous les agriculteurs seront-ils obligés d'utiliser des OGM ? [...]
[...] Les OGM : une chance pour la société ? I. Définition OGM Un Organisme Génétiquement Modifié est un organisme (plantes, bactéries, animaux ) dont on a modifié le patrimoine génétique en laboratoire. Pour cela, on utilise le principe de la transgénèse : on isole le gène qui nous intéresse chez une espèce choisie, puis on l'intègre dans l'ADN de l'organisme cible. Cette modification génétique permet à l'organisme d'acquérir des capacités qu'il ne possédait pas initialement. Les OGM sont surtout utilisés dans le domaine agricole, pour augmenter le rendement, améliorer l'aspect du produit, rendre les plantes résistantes aux parasites pour ne plus utiliser de pesticides, ou résistantes aux herbicides pour pouvoir en répandre sans qu'elles ne soient affectées . [...]
[...] D'autre part, les citoyens sont aujourd'hui mal informés. L'étiquetage ne concerne par exemple pas les animaux nourris aux OGM, et il n'est pas en vigueur dans les restaurants ou dans les cantines. Cela pose donc un vrai problème de société. Enfin, économiquement, nous savons que la production des OGM est contrôlée par une poignée de multinationales. À terme, elles pourraient imposer leurs prix aux agriculteurs, qui seraient obligés d'acheter chez elles, car elles possèdent les brevets et que le sans OGM ne serait plus viable. [...]
[...] Par exemple, Greenpeace a mis en place un site internet répertoriant les marques qui utilisent ou non les OGM https://www.greenpeace.fr/guetteur/ En signe de protestation, Greenpeace s'est retirée du Haut Conseil aux Biotechnologies, qui conseille le gouvernement sur des sujets comme les OGM. L'association Inf'OGM tient un site internet pour informer les citoyens (www.infogm.org). De plus, des citoyens et des associations fauchent les champs d'OGM utilisés pour des tests, comme ce fut le cas en 2010 dans un champ exploité par l'INRA (Institut national de recherche agronomique). D'autre part, les pro-OGM agissent aussi. En 2014 par exemple, l'association générale des producteurs de maïs a attaqué devant le Conseil d'État la décision du ministre d'interdire le maïs Mon810. [...]
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