Accord de Paris, changement climatique, Protocole de Kyoto de 1997, gouvernance climatique mondiale post-2020, économie à faible émission de carbone, révolution énergétique, secteur de l'agriculture, secteur de l'énergie, émetteur de carbone, investissement, écosystème durable, dioxyde de carbone, CCNUCC Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, GES gaz à effet de serre, décarbonisation de l'économie, système hybride, CDN contributions déterminées au niveau national, engagements nationaux, productivité, technologie, FVC Fonds vert pour le climat, mécanisme d'inventaire mondial, The Koronivia Joint Work on Agriculture, organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique, organe subsidiaire de mise en oeuvre, environnement des Forêts et du Changement climatique, production de bioénergie, sécurité alimentaire, fluctuations climatiques, IRENA Agence internationale pour les énergies renouvelables, AIE Agence internationale de l'énergie, diversification, mondialisation, marché de la finance verte, OCDE Organisation de Coopération et de Développement Economiques
L'Accord de Paris est le troisième accord juridique international important dans l'histoire de l'humanité pour lutter contre le changement climatique, après la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 1992 et le Protocole de Kyoto de 1997, qui ont influencé le paysage de la gouvernance climatique mondiale post-2020. Par rapport aux précédents, l'accord de Paris est plus équitable et plus réalisable. Il traduit une volonté mondiale plus forte dans le domaine de la transition vers une économie à faible émission de carbone et définit une vision mondiale plus claire dans le domaine de la révolution énergétique.
[...] En effet, la transparence réglementaire de la finance verte n'est pas valable et la plupart des investisseurs restent sur la touche dans ce secteur. Les externalités négatives des émissions de carbone ne sont pas suffisamment prises en compte dans les prix du carbone et le système de marché du carbone est encore incomplet. En outre, la politique environnementale n'est pas toujours en accord avec la politique financière. Certains pays subventionnent encore le secteur des combustibles fossiles, ce qui signifie que l'investissement dans les énergies propres n'est pas attrayant pour les investisseurs. [...]
[...] Ainsi, le gain supplémentaire dû à l'augmentation de la température n'est pas significatif pour compenser la perte dévastatrice de la réduction attendue du rendement des quatre principales cultures dans le monde. Les mesures de réduction des émissions terrestres à grande échelle et la poursuite du développement de la bioénergie sont des mesures significatives pour la réalisation de l'Accord de Paris. Par exemple, les grandes réserves de carbone, comme les forêts, permettent le stockage du carbone et sa gestion durable dans les sols comme les tourbières et la végétation. [...]
[...] De nombreuses entreprises ont l'intention d'améliorer la flexibilité de l'ensemble du système grâce au big data et à l'intelligence artificielle, de détecter plus intelligemment la demande d'énergie et de fournir des services énergétiques en temps voulu et au moindre coût, améliorant ainsi considérablement l'efficacité énergétique. Cela changera la structure de la chaîne industrielle et le modèle commercial de l'ensemble du secteur. En encourageant les projets d'énergie renouvelable, le gouvernement pourrait réduire considérablement les émissions de CO2, ce qui est conforme aux objectifs de l'accord de Paris. En outre, conformément à l'Accord de Paris, l'augmentation du pourcentage du mix énergétique composé de sources d'énergie verte permettra de réduire les émissions tout en améliorant la sécurité énergétique. [...]
[...] Parmi les pays qui ont soumis des CDN, environ d'entre eux prendront des mesures en faveur de l'agriculture, ce qui indique que les Parties accordent la priorité à ce secteur et pensent que commencer par celui-ci pourrait permettre d'atteindre les objectifs climatiques de l'Accord de Paris de manière plus rentable. Le secteur agricole a été considéré comme le principal émetteur de GES, ce qui a induit le public en erreur en lui faisant croire que le développement de la production agricole et les économies d'énergie étaient antagonistes. Pourtant, l'agriculture pourrait être considérée non seulement comme un producteur de GES, mais aussi comme un secteur potentiel qui pourrait contribuer à l'atténuation des GES. Par conséquent, l'agriculture devrait passer du statut de source de carbone à celui de puits de carbone. [...]
[...] Enfin, cet accord ne met pas en œuvre de politique concrète pour réduire l'utilisation d'énergie fossile et l'implantation de centrales à charbon. La combustion de combustibles fossiles étant la cause première des émissions de gaz à effet de serre, l'absence de mise en œuvre spécifique concernant la transformation de l'énergie signifie le flou de la réduction. Étant donné que la plupart des émetteurs dépendent largement des combustibles fossiles tels que le charbon et le pétrole, il se peut que des actions spontanées ne permettent pas d'obtenir des résultats significatifs dans la transformation de la structure basée sur les énergies fossiles et l'exploration d'énergies plus durables. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture