Président des Etats-Unis, États-Unis, régime politique, fédéralisme américain, Congrès américain, élection présidentielle, gouvernement fédéral, souveraineté des États, fonction présidentielle, souveraineté nationale
Aux États-Unis, les différents pouvoirs sont représentés par trois institutions ou personnages politiques, que sont le congrès, le président et la Cour suprême. Alors, le Congrès, qui représente le pouvoir législatif, est bicaméral et se structure avec une chambre des représentants, qui représente les citoyens ; et le Sénat qui représente les États. L'idée était pour les constituants de se prémunir de l'hégémonie d'une chambre sur l'autre. Alors leurs prérogatives sont bien distinctes, et leurs objectifs liés à leurs compositions le sont tout autant. Toutefois, les deux chambres du Congrès travaillent en relation étroite, notamment sur le plan législatif, qui impose souvent un assentiment commun à la ratification des lois. Alors, qu'en est-il de la prédominance d'une chambre sur l'autre au Congrès des États-Unis ?
[...] Ce juriste craignait une trop forte centralisation des pouvoirs, qui nuirait au fédéralisme. En effet le fédéralisme américain, repose sur la divisons constitutionnelle du pouvoir entre le gouvernement des états fédérés, et le gouvernement fédéral. Alors, la souveraineté des états, c'est-à-dire le principe de leur autorité suprême ; peut se trouver mis en danger par une trop forte prépondérance de l'Etat fédéral. Ainsi, certaines crises comme celle du coronavirus, viennent rappeler l'importance de l'organisation fédérale sur la répartition des pouvoirs. [...]
[...] Le Sénat lui est plus limité à la législation constitutionnelle, en qualité de représentant des états. Ensuite, bien que la chambre basse surveille l'administration et qu'elle seule puisse entamer une procédure d'Impeachment, c'est le Sénat qui se transforme en Cour de justice. Toutefois, elles possèdent chacune des prérogatives particulières, la chambre basse, étant seule à l'initiative du budget, et le Sénat dont la signature est une condition à la ratification de traités internationaux. Ainsi, les chambres se complètent, et aucune ne prend réellement l'ascendant sur l'autre. [...]
[...] On dit alors qu'il est irresponsable politiquement, puisque son mandat est représentatif, et non pas impératif et qu'il ne rend pas de compte. Ses collaborateurs, il les choisit librement et peut les révoquer quand il le souhaite, ils ne sont là que pour l'assister dans ses prises de décisions. En fait, le président est le chef incontesté de l'exécutif, et le Congrès ne dispose pas de moyen de révocation, ni de moyen de contestation des prises de décisions politiques du président. [...]
[...] Une élection détournée B. Une responsabilité dérivée Un Président malgré tout représentatif et responsable A. Une élection adaptée B. [...]
[...] Le président élu et donc légitimité est irresponsable devant le Congrès Un suffrage à deux degrés légitimant un président de la même façon que les membres du législatif L'irresponsabilité politique rend nécessaire les contrepouvoirs du Congrès La destitution comme arme politique contre un président pourtant légitime Une procédure de destitution nécessaire face aux pouvoirs du président (pouvoirs discrétionnaire, d'empêchement contre le congrès lui-même) La menace d'une destitution comme pouvoir d'influence politique Il convient donc d'esquisser les contours de ce rapport distancié du président des états unis avec son peuple afin d'en faire ressortir les éléments qui pourraient expliquer la survivance de ce schéma institutionnel. Son pouvoir est central dans le fédéralisme américain, supposerait donc une attache forte avec la base populaire qui l'aura élu et qui juge son action politique. Cependant il ressort des mécaniques institutionnelles américaines que le président n'est jamais en prise direct avec son électorat. Un Président virtuellement déconnecté de son Peuple A. [...]
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