Droit de vote, Burkina Faso, électorat, souveraineté populaire, souveraineté nationale, co-souveraineté, pouvoir, Roch Kabore, Premier ministre
Du point de vue du droit de vote, dans la souveraineté populaire, le droit de vote est reconnu à tous les citoyens ; par contre dans la souveraineté nationale, le droit de vote est une fonction reconnue à ceux qui sont jugés dignes et capables (électorat-fonction). Enfin au niveau du mandat des représentants, dans la souveraineté populaire, ils ont un mandat impératif tandis que dans la souveraineté nationale, ils ont un mandat représentatif c'est-à-dire qu'ils représentent toute la nation.
[...] La distinction entre la souveraineté populaire et celle nationale peut se faire sur plusieurs points ou niveaux. D'abord, selon leur type de démocratie ; la souveraineté populaire repose sur la démocratie directe tandis que la souveraineté nationale repose sur la démocratie représentative. En ce qui concerne leur titulaire du pouvoir, le peuple est titulaire du pouvoir selon la théorie de la souveraineté populaire tandis que selon la souveraineté nationale, c'est la nation qui l'est. Ensuite au niveau de leur souveraineté, dans la souveraineté populaire, chaque individu détient une parcelle de la souveraineté (la co-souveraineté) tandis que dans la souveraineté nationale, la souveraineté est indivisible, une et inaliénable c'est-à-dire pas de co-souveraineté. [...]
[...] C'est avant la démocratie que le droit de vote était un privilège (réservé uniquement pour une catégorie bien précise). Mais par la suite, ce droit qui était un privilège (suffrage restreint) deviendrait un droit reconnu à tous les citoyens (suffrage universel). Le droit de vote est consacré dans la constitution burkinabè à son article 12 qui dispose que : « tous les burkinabè sans distinction aucune n'ont le droit de participer à la gestion des affaires de l'État et de la société. À ce titre, ils sont électeurs et éligibles dans les conditions prévues par la loi ». [...]
[...] En règle de principe, selon l'article 43 de la constitution burkinabè, lorsque le président du Faso est dans un empêchement temporaire, la suppléance est assurée le premier (1er) ministre. Mais s'il s'agit d'un empêchement définitif ou d'une vacance de pouvoir, la suppléance est assurée par le président de l'Assemblée nationale jusqu'à ce qu'on mette en place un nouveau président. En l'espèce, Roch Kabore (président du Faso) étant hospitalisé pour cause de paludisme est un empêchement temporaire, car ce dernier pourrait guérir et continuer à exercer sa fonction du président. [...]
[...] Questions constitutionnelles au Burkina Faso Énoncé « Le droit de vote est un droit, pas un privilège ». À quel type de suffrage renvoie cette affirmation ? Distinguez la souveraineté populaire de la souveraineté nationale avant de donner la conception retenue au Burkina Faso. Peut-on approuver cette affirmation selon laquelle : « En cas d'hospitalisation du président Roch Kabore pour cause de paludisme, Bala Sakande devrait exercer le pouvoir en attendant son rétablissement » ? Correction Cette affirmation renvoie au suffrage universel dans lequel le droit de vote est exercé ou accordé à tous les citoyens à condition de remplir les exigences minimales prévues par la loi. [...]
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