La laïcité implique la neutralité de l'Etat : il ne doit privilégier aucune option spirituelle ou religieuse. Se fondant sur le principe d'égalité, l'Etat laïque n'accorde de privilège public à aucun culte et ses relations avec ceux-ci sont caractérisées par la séparation juridique. La liberté de culte permet à toutes les religions l'extériorisation, l'association et la poursuite en commun de buts spirituels. Ainsi comprise, elle s'interdit toute approche antireligieuse (...)
[...] Dans la société d'Ancien Régime, la religion est le fondement du système social. L'un des principaux idéaux des révolutionnaires de 1789 a consisté à déchristianiser la France. L'arrivée au pouvoir de Napoléon stoppe la laïcisation brutale de l'Etat. En 1801, le Concordat signé avec le pape Pie VII retire au catholicisme le titre de religion d'Etat : elle est désormais celle de la "majorité des Français Toutefois, le volet le plus important de l'accord reste le nouveau statut donné aux ecclésiastiques, qui deviennent des fonctionnaires, payés par l'Etat. [...]
[...] La liberté de culte permet à toutes les religions l'extériorisation, l'association et la poursuite en commun de buts spirituels. Ainsi comprise, elle s'interdit toute approche antireligieuse. La laïcité traduit ainsi une conception du bien commun. Pour que chaque citoyen puisse se reconnaître dans la République, elle soustrait le pouvoir politique à l'influence dominante de toute option spirituelle ou religieuse, afin de pouvoir vivre ensemble. C' est un moyen de faire coexister des individus qui ne partagent pas forcément les mêmes convictions. Le principe républicain de la laïcité est un principe universel et un principe juridique. [...]
[...] Le second pilier juridique de la laïcité est évidemment la liberté de conscience. B Le devoir de l'Etat de respecter la liberté de conscience : L'Etat laïque permet librement à tous de choisir, ou non, une option spirituelle et religieuse, d'en changer ou d'y renoncer. Le cadre laïque peut être un moyen de faire coexister des individus qui ne partagent pas forcément les mêmes convictions. C'est en articulant unité nationale, neutralité de la République et reconnaissance de la diversité, la laïcité crée par-delà les communautés traditionnelles de chacun la communauté d'affections, cet ensemble d'images, de valeurs, de rêves et de volontés qui fondent la République. [...]
[...] Elle transmet les connaissances, forme à l'esprit critique, assure l'autonomie, l'ouverture à la diversité des cultures, et l'épanouissement de la personne, la formation des citoyens autant qu'un avenir professionnel. Elle prépare ainsi les citoyens de demain amenés à vivre ensemble au sein de la République. Une telle mission suppose des règles communes clairement fixées. Premier lieu de socialisation et parfois seul lieu d'intégration et d'ascension sociale, l'école influe très largement sur les comportements individuels et collectifs. A l'école de la République sont accueillis non de simples usagers, mais des élèves destinés à devenir des citoyens éclairés. [...]
[...] I Le principe Républicain de la laïcité est un principe universel : La laïcité ne saurait se réduire à la neutralité de l'Etat. Elle signifie pour l'Etat le devoir de respecter les diverses options spirituelles et le devoir de garantir la liberté de conscience. A Le devoir de l'Etat de respecter les diverses option spirituelles : La neutralité de l'Etat est la première condition de la laïcité. La France ainsi ne connaît pas de statut de culte reconnu ou non reconnu. [...]
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