La IVème République s'installe dans l'indifférence. En fait, il est indéniable qu'elle ne fut pas une expression véritable de l'opinion de la population, comme le montre d'ailleurs le résultat du référendum qui l'amena au pouvoir : il y eut environ 1/3 de "oui", 1/3 de "non" et 1/3 de sans opinion. Rien de plus indécis, donc, que les avis suscités par ce régime…
[...] Cet anti-communisme est alors instrumentalisé pour manipuler les syndicats. La C.G.T. se scinde en deux en 1948, une fraction non communiste l'abandonnant pour fonder Force Ouvrière (F.O.) sous la férule de Léon Jouhaux. La guerre d'Indochine ne fait d'ailleurs qu'exacerber ce mouvement. Cependant, le P.C. garde un certain prestige en particulier chez les intellectuels, pour lesquels le Parti est synonyme de paix. En 1953, la mort de Staline générera de surcroît une décrispation qui bénéficiera au parti communiste. Dans le même temps, le R.P.F. [...]
[...] Présentation de la IVème République La IVème République s'installe dans l'indifférence. En fait, il est indéniable qu'elle ne fut pas une expression véritable de l'opinion de la population, comme le montre d'ailleurs le résultat du référendum qui l'amena au pouvoir : il y eut environ 1/3 de 1/3 de "non" et 1/3 de sans opinion. Rien de plus indécis, donc, que les avis suscités par ce régime I ) L'installation du régime A. La constitution Elle est l'émanation d'un projet relativement modéré, qui conserve nombre de relents de la IIIème République. [...]
[...] Le 6 février 1956, Guy Mollet se rend à Alger pour "prendre la température" (selon son expression) : c'est la fameuse "journée de tomates", où le président du Conseil fut accueilli avec peu de bienveillance par les Français d'Algérie, qui refusaient toute idée de discussion avec les rebelles. Cédant face à la rue, Mollet nomme le Général Lacoste gouverneur d'Algérie un homme connu pour sa poigne et sa fermeté. On pose comme condition aux élections un cessez-le-feu: il n'a pas lieu. [...]
[...] Enfin, le mouvement gaulliste fait ses premières armes dans les institutions de la IVème République. Le tripartisme a échoué B. Les premiers heurts Une opposition au gouvernement se crée, sur sa gauche comme on l'a vu, mais aussi sur sa droite, avec la création du R.P.F. du Général De Gaulle en 1947, suite au discours de Strasbourg. De plus, les problèmes de l'unité de la France dans la Résistance surgissent au grand jour, et entraînent de nombreux et véhéments débats. [...]
[...] Mais en 1952, la division de la classe politique entraîne sa chute. Le gouvernement Pinay, malgré ses réussites, n'aura pas duré neuf mois: la politique "politicienne" restait encore souveraine dans les couloirs de l'Assemblée et les Français s'en rendait à nouveau compte, déçus et choqués que l'on renvoie ainsi un homme plus efficace et plus intègre que la plupart de ses pairs En 1953, les élections présidentielles reproduisaient les schémas habituels des vicissitudes du Parlement de la IVème République: il fallut 13 tours pour éliminer les fortes personnalités des partis qui risquaient de prendre trop de pouvoir au Parlement- et nommer un sénateur inconnu, René Coty, président de la République. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture