Les fondateurs de l'Israël moderne rêvaient d'une démocratie indépendante. L'Etat d'Israël ne s'est toutefois pas entièrement dissocié de la loi juive traditionnelle. Mais, le concept politique de base est celui de la laïcité de l'Etat et d'un ordre juridique crée par l'homme pour l'homme. Il existe des difficultés d'ordre pratique dans l'application du droit en Israël, étant donné l'imbrication de deux systèmes différents : le droit d'Etat positif et la loi religieuse traditionnelle, ce qui constitue une source de conflits de juridictions et de tensions dans la vie publique.
En droit constitutionnel, une série de lois appelées « lois fondamentales » a été décrétée concernant les objectifs et les compétences à l'échelle nationale, qui un jour pourront fusionner dans une constitution écrite. Ainsi, le droit constitutionnel israélien institue une démocratie parlementaire, consacrée par des élections libres. Dans le contexte des régimes tyranniques arbitraires du Moyen-Orient, l'Etat d'Israël se distingue par la stabilité de ses institutions, celles d'un Etat de droit, tenu par la volonté du peuple. Il a adopté un système juridique moderne, en acceptant les codes civils européens, ou des codifications d'inspiration européenne, et s'est donc largement éloigné de la tradition, même si certaines lois ottomanes sont restées en vigueur, inspirées de la Mejelle (codification juridique ottomane du XIXème siècle). Ainsi, il ne va pas sans dire qu'en comparaison aux démocraties occidentales, des insuffisances et déséquilibres sont présents dans la structure de l'Etat.
L'Etat d'Israël se fixe une mission fondamentale, formulée par la loi du Retour de 1950, qu'il convient de mentionner : elle est l'expression législative de l'idée historique liée à la renaissance de l'Etat juif. La loi garantit à chaque Juif dans le monde un droit inaliénable au retour dans sa patrie ancestrale. La déclaration d'indépendance du 14 mai 1948 inclut le droit au retour dans la liste des objectifs de l'Etat.
[...] Il existe des difficultés d'ordre pratique dans l'application du droit en Israël, étant donné l'imbrication de deux systèmes différents : le droit d'Etat positif et la loi religieuse traditionnelle, ce qui constitue une source de conflits de juridictions et de tensions dans la vie publique. En droit constitutionnel, une série de lois appelées lois fondamentales a été décrétée concernant les objectifs et les compétences à l'échelle nationale, qui un jour pourront fusionner dans une constitution écrite. Ainsi, le droit constitutionnel israélien institue une démocratie parlementaire, consacrée par des élections libres. Dans le contexte des régimes tyranniques arbitraires du Moyen-Orient, l'Etat d'Israël se distingue par la stabilité de ses institutions, celles d'un Etat de droit, tenu par la volonté du peuple. [...]
[...] Telle est formulée l'expression issue du projet de codification des droits de l'homme en Israël. Le projet énumère les libertés fondamentales et essentielles contenues dans la Déclaration universelle des Droits de l'Homme des Nations Unies. Sont prévus les droits élémentaires : la liberté physique, l'intégrité de la vie et du corps, la liberté de religion, la protection de la vie privée et de la propriété. Est aussi garantie l'audience en justice lors d'un procès équitable, le libre choix de vie et de lieu de résidence, le droit d'émigrer, la liberté d'opinion, d'association professionnelle, culturelle et politique. [...]
[...] Le gouvernement central réglemente leurs pouvoirs propres. L'organisation actuelle s'inspire de l'administration mandataire britannique, qui s'inspirait elle-même des districts établis par les législateurs Ottomans. Il existe ainsi des conseils municipaux et locaux, placés sous l'égide du gouvernement. Celui-ci peut les modifier, les révoquer, exiger de nouvelles élections et contribue aux budgets des autorités locales. L'élection des conseils municipaux et locaux est désormais générale, directe, égale, secrète et proportionnelle. L'élection directe des maires et présidents de conseil représente une étape dans le renforcement de l'idée démocratique. [...]
[...] Il garantira la pleine liberté de conscience, de culte, d'éducation et de culture. Il assurera la sauvegarde et l'inviolabilité des lieux saints et des sanctuaires de toutes les religions, il respectera les principes de la Charte des Nations Unies Il n'existe pas de vide constitutionnel en Israël. Les pouvoirs publics et du gouvernement sont réglementés par la loi, et les droits de l'individu sont reconnus par les tribunaux. Les lois fondamentales promulguées traitent essentiellement des aspects institutionnels de l'Etat : le parlement, le gouvernement, le président, l'armée, la capitale, le judiciaire et l'Etat comme entité fiscale. [...]
[...] Le Parlement institue le gouvernement dans ses fonctions par un vote de confiance. Ce dernier est ainsi responsable devant le Parlement. La confiance ne peut être retirée qu'à la totalité du gouvernement, la position individuelle des ministres étant inviolable. Si le Premier ministre démissionne, il entraîne la dissolution du gouvernement. La loi ne prévoit pas de ministères spécifiques et laisse le choix à chaque gouvernement de déterminer ses propres structures. Les ministres assumant aussi un siège à la Knesset assume une double fonction : législative et exécutive. [...]
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