La notion d'Etat est liée à celle de pouvoir souverain, d'organisation permanente, de territoire et de population. L'Etat peut alors être défini comme l'autorité souveraine qui exerce son pouvoir sur la population habitant un territoire déterminé et qui est dotée d'une organisation permanente.
L'autorité souveraine est celle capable d'imposer sa volonté aux individus et groupements sur son territoire, celle qui est capable de traiter d'égal à égal avec les autres sujets de la communauté internationale mais cette définition implique l'existence d'un territoire car nul état ne peut exister sans base géographique. La présence d'une population est également une condition sine qua non.
L'Etat s'incarne dans une organisation permanente qui cherche à faire respecter l'ordre public, il a pour cela le monopole de la force publique et des services publics destinés à maintenir la cohésion du groupe social. L'Etat a également une personnalité juridique propre.
Le mode d'organisation le plus simple est celui de l'état unitaire. A cette forme on oppose l'Etat fédéral. Enfin il existe bien sûr un lien entre Etat et nation, parfois l'Etat a pu forger le sentiment national et aujourd'hui on tend également à établir un lien entre Etat et démocratie.
[...] Mais pour autant, la citoyenneté ne se limite pas aux relations entre l'individu et les services publics administratifs. Le relâchement du lien entre état et citoyen procède en Europe occidentale du traité de Maastricht de 1992 qui a institué la citoyenneté européenne qui ne remplace pas la citoyenneté nationale, mais la complète. Ces droits sont quand même assez limités : saisir le médiateur Européen, droit de pétition auprès du Parlement Européen, droit de vote et d'éligibilité du Parlement Européen, droit de vote et d'éligibilité aux élections municipales dans n'importe quel état membre. [...]
[...] Pour autant, nous n'assistons pas encore au dépérissement de l'état. L'opinion publique exige beaucoup de l'état qui a un rôle éminent à jouer pour assurer ou renforcer la compétitivité du pays et celle de ses entreprises. En plus, l'Europe laisse une certaine marge de manœuvre aux états qui ont toujours un rôle à jouer. Le rôle de l'état est en train d'évoluer, il doit toujours assurer la cohésion et la solidarité sociale, il est le seul capable de réaliser lorsque c'est nécessaire la synthèse entre les intérêts qui s'expriment au sein de la société civile, mais de contribuer à dépasser les égoïsmes catégoriels et à prendre en compte les intérêts des générations futures. [...]
[...] Mais le statut de ses membres ne relève que d'une loi ordinaire. II) La place de la justice dans l'état L'état tolère et encourage même la résolution de contestations par des modes étrangers à l'action contentieuse devant un tribunal. Il existe ainsi des modes non juridictionnels : la conciliation, la médiation, la transaction ou encore la négociation. De plus, la justice n'hésite pas à faire appel à des juges non professionnels : conseils des prud'hommes, cours d'assises, tribunal des affaires de sécurité sociale, tribunaux de commerce En outre, des magistrats exerçant à titre temporaire ont été récemment institués : ce sont les juges de proximité et ces magistrats sont placés dans une situation intermédiaire entre le simple particulier participant à la fonction juridictionnelle et le magistrat professionnel. [...]
[...] Le principe de continuité du service public. C'est un principe essentiel qui se déduit de la continuité de la vie de la nation. Ce fondement constitutionnel a pu faire regarder la continuité du service public comme le principe le plus important, et il répond à une demande sociale forte par ailleurs. Ainsi, il justifie des entorses au droit de grève même si le cadre doit être strictement fixé par le législateur qui doit opérer la conciliation nécessaire entre la défense des intérêts professionnels et la sauvegarde de l'intérêt général auquel elle peut être de nature à porter atteinte. [...]
[...] - La revendication d'autres formes de citoyenneté. - Le relâchement du lien entre état et citoyenneté. Le civisme est une qualité qui se perd, comme en démontre l'augmentation du nombre d'infractions que le code pénal dénomme atteintes à l'autorité de l'état Il y a également une désaffection vis-à-vis de la chose publique et par exemple les adhérents à un parti politique ne représentent qu'environ du corps électoral. La société tend ainsi à se replier sur les relations interindividuelles, communautaristes ou régionalistes. [...]
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