Le régime politique britannique - publié le 03/03/2007

Extraits

[...] Le bipartisme (deux partis dominent la vie politique) pousse au vote utile. Avant Conservateurs et Libéraux mais chute du parti libéral au profit du parti travailliste. - Possibilité de phénomène de divagation, interversion des résultats. Ça s'est produit une fois en mars 1974. L'organisation de la chambre des Communes. C'est une organisation spécifique en Grande-Bretagne qui se repère rien qu'en visitant le Parlement Britannique. C'est un système hémicycle. Dans certains pays, le système est un peu plus carré (souvent dans les pays de l'Est). [...]

[...] Le gouvernement maîtrise la législation, mais il a pour mission de faire voter les projets de loi à la majorité. Mécanismes : technique des whips Les Whips (fouets) sont des parlementaires qui ont pour rôle d'encadrer et de faire régner la discipline (au Parlement). Il y aura des whips spécialisés. Cela aboutit à une discipline de groupe incomparable par rapport à ce qui se passe en France (même si évolution avec le PS et UMP, depuis 4 ans, on utilise le terme whip à l'UMP). Les Backbenchers sont les députés qui se trouvent au dernier rang. [...]

[...] Le problème du tripartisme. À l'origine, le parti travailliste fait un programme très à gauche, programme intenable, les travaillistes gagnent l'élection, mais ils n'ont pas les moyens d'appliquer leur programme. Le mouvement syndical qui les soutient se radicalise, il leur reproche de ne pas appliquer le programme. À l'intérieur du parti, il y a une crise grave, l'aile droite du parti travailliste se retire car elle n'accepte pas de ne pas pouvoir tenir le programme. L'aile droite s'institue en parti social-démocrate, il va constituer l'alliance avec les libéraux et vont aux élections de 1979 : conservateurs-travaillistes, l'alliance. [...]

[...] Le Premier ministre. La dualité de la fonction : il est le chef du gouvernement et en même temps le chef du parti majoritaire. Il y a une relation forte et étroite entre la majorité parlementaire et le Cabinet Ministériel. Le Premier ministre : chef du gouvernement. a. Ses attributions. Il est la cheville ouvrière du système parlementaire. Il donne l'impulsion à la politique gouvernementale et assume cette responsabilité devant la chambre des communes. Il dispose d'une autorité effective lui permettant de nommer et révoquer ses ministres. [...]

[...] C'est l'acte de naissance du régime parlementaire, contre sein ministériel, transfert de la responsabilité pénale vers la responsabilité politique. Politique de l'impeachment. Walpole savait qu'il y avait un risque d'impeachment (procédure de nature pénale qui pouvait le remettre en cause en tant que lui-même ; donc prison ou échafaud). Au départ de Walpole la nécessité du contreseing ministériel est claire. Ce sera la bonne tactique pour transférer la responsabilité du monarque vers le chef du Gouvernement. Le roi s'éloigne de la vie politique. [...]