Ve République, Général De Gaulle, projet de Constitution, ministres communistes, pouvoir exécutif, pouvoir législatif, cohabitations, Constitution de 1958
A la suite de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le gouvernement provisoire de la République Française prend le pouvoir dès 1944 avec à sa tête le Général De Gaulle. C'est suite à la volonté d'établir une nouvelle Constitution que celui-ci démissionnera le 20 janvier 1946 du fait qu'il soit en désaccord avec le projet de Constitution et les ministres communistes. C'est alors que lors d'un discours prononcé à Bayeux le 16 juin 1946, Charles De Gaulle mettra en avant sa vision de la Constitution et de la République, avec un exécutif fort incarné par un président de la République doté de nombreux pouvoirs et la nécessité que la nouvelle Constitution ne fasse pas l'objet de compromis entre certains partis politique.
[...] Après l'échec de la IVe République, le Général de Gaulle a voulu rééquilibrer les institutions. Tout d'abord en renforçant le rôle de l'exécutif puis ensuite en encadrant mieux le pouvoir législatif Un renforcement du pouvoir exécutif. En effet Charles de Gaulle a une idée bien particulière de ce que doit être une Constitution. Pour lui, celle-ci doit tenir compte des échecs et des réussites des précédentes Constitutions et des différents régimes. C'est d'ailleurs à cause de cette conception personnelle qu'il quitta le pouvoir, du fait de son désaccord avec les différents partis politiques français de 1946 qui étaient alors chargés d'établir une nouvelle Constitution. [...]
[...] Mais aussi juridique du fait qu'il soit ici question de l'avènement d'une nouvelle Constitution, celle qui instaurera la Vème République. Mais au fil des années cette constitution a-t-elle toujours les mêmes perspectives qu'en 1958 ? Il sera donc intéressant de voir dans une première partie que cette constitution a comme but principal un rééquilibrage des institutions et dans une deuxième partie nous verrons que cette constitution s'orientera vers un régime présidentialiste (II). I-Un but principal : un rééquilibrage des institutions. [...]
[...] Grande nouveauté en 1962, le Président de la République est élu au suffrage universel direct ce qui lui confère une grande légitimité. On voit bien ici qu'on veut rompre avec le rôle représentatif attribué aux présidents sous la IIIe et IVe République. Un pouvoir législatif mieux organisé. En effet, le Général de Gaulle juge nécessaire que le pouvoir législatif prenne une forme bicamérale, c'est-à-dire avoir deux chambres à égal pouvoir pour rompre avec la IVe République où l'Assemblée nationale était dominante et où le rôle du Conseil de la République n'était que consultatif. [...]
[...] Le Général de Gaulle a voulu mettre en place un rééquilibrage des institutions, mais depuis 2000 on voit une domination de l'exécutif prendre place ce qui s'éloigne des attentes des fondateurs de la Vème République. Malgré le cas des cohabitations où c'est le Premier ministre qui a le pouvoir, en l'absence de signature du président aux projets de loi, c'est l'accord de l'Assemblée qui valide les projets. Mais aujourd'hui les cohabitations sont peu probables. En période de fait majoritaire, le président de la République aura donc tous les pouvoirs. [...]
[...] La Ve République répond-elle aux attentes de ses fondateurs ? Bref, un jour viendra, sans doute, où notre constitution, avec tout ce qu'elle implique, sera devenue comme notre seconde nature. De toute façon et quoi qu'il arrive, il appartient au président de la République, au chef de l'État, de maintenir les institutions dans leur esprit et dans leur lettre disait Charles de Gaulle, qui est le grand fondateur de la Vème République, dans une conférence de presse faite à Paris le 27 novembre 1967. [...]
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