Ve république, nouvelle république, Charles de Gaulle, régime parlementaire, article 89 de la Constitution, cohabitation, motion de censure, démission collective, guerre d'Indochine, attentats de la Toussaint rouge, pouvoir législatif, nouvelle constitution, pouvoir exécutif, parlement, pouvoir constituant, fait majoritaire, Georges Pompidou
"Le pouvoir n'était pas à prendre, il était à ramasser" déclara de Gaulle en 1958, faisant ainsi écho aux graves problèmes politiques et institutionnels qui se posaient à la IVe République. La guerre d'Algérie en particulier, un conflit débuté le 1er novembre 1954 lors des attentats de la "Toussaint rouge" achève de bousculer l'édifice déjà fragile que constituait la IVe République.
[...] On a donc ici une intervention directe du Gouvernement malgré un contrôle sévère par le Parlement. Il s'agit là d'une mesure totalement absente dans la constitution précédente qui marque bien la rationalisation du Parlement. Enfin, on peut citer le contrôle de constitutionnalité des lois ainsi que des règlements des assemblées instaurés dans un objectif de mieux contrôler le Parlement et ses potentielles velléités d'accroître ses prérogatives. B. La conservation d'une prédominance du Parlement notamment en période de cohabitation Mais le Parlement reste doté de nombreuses formes de contrôle sur le gouvernement. [...]
[...] On n'aperçoit pas réellement de nouveauté de ce point de vue. Le réel changement s'opère dans le renforcement du pouvoir exécutif et notamment du rôle du président de la République. II. Un pouvoir exécutif renforcé afin d'assurer une stabilité recherchée En 1958, le pouvoir constituant souhaite rééquilibrer les pouvoirs au profit de l'exécutif mais dans la pratique, la prise de pouvoir de l'exécutif devient dominante et dépasse la volonté de départ A. La volonté d'un rééquilibrage au profit de l'exécutif par le pouvoir constituant Il apparaît notamment à travers la figure du président de la République. [...]
[...] La Ve République, une nouvelle République ? Galop d'essai du 28 mars 2020 « Le pouvoir n'était pas à prendre, il était à ramasser » déclara de Gaulle en 1958, faisant ainsi écho aux graves problèmes politiques et institutionnels qui se posaient à la IVe République. La guerre d'Algérie en particulier, un conflit débuté le 1er novembre 1954 lors des attentats de la « Toussaint rouge » achève de bousculer l'édifice déjà fragile que constituait la IVe République. L'année de 1954 semblait pourtant être une année d'espoir avec la fin de la guerre d'Indochine ainsi que le début des pourparlers pour l'indépendance tunisienne, entamés par le président du Conseil Pierre-Mendès France. [...]
[...] L'article 34 de la Constitution détaille les différents domaines dans lesquels « la loi fixe les règles ». C'est-à-dire qu'on pose une limite aux domaines d'intervention de l'Assemblée nationale et du Sénat contrairement à ce qui était présent dans la Constitution de 1946. La loi pouvait en effet intervenir dans tous les domaines jusqu'ici, laissant très peu de places aux initiatives du Gouvernement. Sous la Ve République, le pouvoir exécutif est donc doté de compétences qui s'apparentent à celles du pouvoir législatif de 1946. [...]
[...] Il ne peut pas être héréditaire, par opposition à une monarchie ou un empire. Or malgré la conservation de la forme républicaine, la Ve République souhaite être une rupture avec la IVe République, elle-même ayant voulu se démarquer de la IIIe République. Qualifier la Ve République de « nouvelle » comme le propose le sujet semble cependant discutable. L'enjeu est de comprendre s'il y a eu un véritable apport novateur en 1958 ou si la nouvelle constitution n'est qu'une simple correction de la IVe et même de la IIIe République avec quelques ajouts brefs permettant d'instaurer un régime plus stable. [...]
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