Un Etat peut-être considéré comme tel à partir du moment où il est composé d'un territoire délimité, d'une population, et d'institutions politiques. Mais également, il est possible de considérer qu'il y a Etat dès lors qu'il y a Constitution. La Constitution, ce n'est autre que l'ensemble des règles relatives à l'organisation des pouvoirs publics et aux droits des citoyens d'un Etat, quels que soient la source et le rang de ces règles, et c'est principalement l'acte fondateur d'un Etat. Ainsi, il est envisageable de dire qu'il n'y a pas d'Etat sans Constitution, et pas de Constitution sans Etat. La Constitution, c'est l'Etat qui s'impose des règles, qui se régule, afin d'éviter les excès et permettre un contrôle des entités du gouvernement, des représentants, par le peuple représenté (...)
[...] Ce n'est pas une véritable autonomie, mais une habilitation. Dans ce système, le parlement vote des lois qui reconnaissent directement les attributions administratives aux collectivités territoriales. Chaque collectivité est administrée par un conseil délibérant, élu par la population locale. Afin d'assurer la conformité des décisions locales par rapport à la loi, l'Etat opère ce qu'on appelle un «contrôle de légalité Dans un Etat unitaire, on observe généralement un système de bicamérisme au sein de Parlement, c'est-à-dire deux chambres de représentants qui sont des composantes de ce Parlement, et qui sont créées afin de représenter l'Etat et les collectivités territoriales (En France le Sénat), et le peuple (En France, l'assemblée nationale). [...]
[...] Chaque Etat fédéré possède sa propre Constitution, ce qui lui confère un pouvoir dit d'auto- organisation, qui ne peut pour autant déroger à la règle établie par la Constitution de l'Etat fédéral. Cette autonomie Constitutionnelle entraîne inéluctablement une autonomie législative, qui est dès lors placée sous la surveillance du juge Constitutionnel. De plus, chaque Etat fédéré possède un pouvoir Constituant, c'est-a-dire, en se référant au principe de participation, que toute révision ou modification de la Constitution fédérale nécessite obligatoirement l'intervention des Etats fédérés, et leur consentement, établi par une majorité définie. [...]
[...] Le principe de séparation ; c'est la superposition de deux ordres juridiques : L'Etat fédéral, et les Etats fédérés. L'ordre constitutionnel des Etats fédérés doit respecter cependant l'ordre constitutionnel de l'Etat fédéral. L'Etat fédéral est le seul à détenir un pouvoir de négociation au niveau international. Le principe d'autonomie signifie que les Etats fédérés possèdent une zone de compétences privées, dans laquelle l'Etat n'est pas autorisé à intervenir. Chaque ordre possède ainsi une sphère de compétences à l'intérieur de laquelle l'autre ne peut s'immiscer. [...]
[...] La Constitution, ce n'est autre que l'ensemble des règles relatives à l'organisation des pouvoirs publics et aux droits des citoyens d'un Etat, quels que soient la source et le rang de ces règles, et c'est principalement l'acte fondateur d'un Etat. Ainsi, il est envisageable de dire qu'il n'y a pas d'Etat sans Constitution, et pas de Constitution sans Etat. La Constitution, c'est l'Etat qui s'impose des règles, qui se régule, afin d'éviter les excès et permettre un contrôle des entités du gouvernement, des représentants, par le peuple représenté. La Constitution évolue, et s'adapte aux situations toujours nouvelles de la société, et ce en fonction des désirs et besoins du peuple. [...]
[...] C'est-à-dire que chaque loi doit lui correspondre, et ne pas entrer en conflit ou en désaccord avec elle, sous peine d'être jugée inconstitutionnelle, et donc inapplicable. Peu importe l'Etat dans lequel elle s'applique, la Constitution reste la norme suprême, et la dominante dans la hiérarchie des lois, ce qui fait d'elle une loi, une référence, à laquelle toutes les autres lois doivent être conformes. [...]
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