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L'art de gouverner selon Machiavel n'est autre que l'art d'organiser la vie dans la cité. Ces termes d'une précision débordante ont nécessairement fait l'objet d'interprétations multiples. S'il est possible d'illustrer l'expression sur quelques dizaines de pages, son rapport à l'Etat lui donne un sens tout aussi juste. Mais qui est l'État ? Hobbes l'emploie humblement comme la pierre angulaire des relations entre la société et son gouvernement. Ce dernier désigne l'entité sacrale comme régisseuse du bon fonctionnement du groupement d'individus occupant son territoire. Un territoire, une population, un pouvoir politique organisé, c'est ça l'Etat. La clé de voûte du gouvernant se trouve donc dans la relation qu'il sait ou non entretenir avec le peuple. Relation qui peut prendre autant de formes qu'il y a de mode de gouvernement. Certaines gouvernances se fondent sur le Divin, d'autres privilégient le pouvoir totalitaire d'un monarque, d'autres encore gouvernent en autonomie. Les modes de gouvernements au sein de l'Etat français se sont succédés, rythmés par la volonté d'harmoniser le pouvoir souverain et ses sujets. Théocratie, Monarchie, Aristocratie, autonomie, anarchie ou encore dictature ? Y a-t-il réellement un procédé meilleur ?
[...] La croissance du marché économique, l'impact de la scène internationale, le goût des Hommes pour le pouvoir, et tant d'autres causes ayant la même conséquence : l'écrasement du pouvoir politique. Si la Constitution n'est autre que le socle du régime français, il semble évident d'utiliser le droit constitutionnel comme instrument de gouvernement. Ce droit public politique omniprésent au sein de la société comme au sein du gouvernement perd néanmoins de sa valeur. Ainsi, gouverner une société laisse place à de nombreuses difficultés émanant tant du peuple à gouverner, que du pouvoir du gouvernant, passant par les outils de gouvernance, sans oublier le contexte actuel. [...]
[...] La souveraineté du peuple, un pouvoir controversé 1848, le printemps des peuples. Février de cette même année, en juin également, les révolutions sociétales éclatent partout en Europe, mais également en France. Le peuple se révolte, fait entendre sa voix dans la violence, et parvient à faire abdiquer le roi de l'époque, Louis Philippe Ier qui abandonne le trône suite à cela révolution française. Aboutissant non seulement à la douloureuse naissance d'une démocratie, les conséquences sont multiples : création d'une Assemblée nationale constituante, abolition des privilèges féodaux, vote de la Déclaration des droits de l'Homme (26 août 1791) et bien sûr, adoption de la nouvelle Constitution instaurant entre autres le suffrage censitaire. [...]
[...] L'instrument de prise en compte de l'opinion publique devient complètement illusionniste et le peuple en est conscient. En outre, la mondialisation actuelle entraîne des enjeux internationaux qui semblent primer sur la protection du peuple, notamment dans un monde où le marché économique empiète amplement sur le pouvoir politique, même en temps de crise. La sécurité du peuple garantie par l'Etat, une promesse mise à mal Le choix du mode de gouvernement actuel en France tend à exposer une relation de partage entre l'Etat et ses sujets. [...]
[...] Le citoyen français, outre sa nature humaine universellement individualiste, est un individu exigent. Historiquement, les Français ont toujours attaché une grande croyance en l'Homme providentiel. Le peuple attend du gouvernement qu'il soit un sauveur en tout temps. C'est utopique. L'on peut d'ailleurs se demander si cette doctrine ne découle pas d'un transfert de sacralisation opéré inconsciemment par le peuple suite à la séparation de l'Eglise et l'Etat au 18[e] siècle. L'Homme aurait-il aujourd'hui des attentes dignes de la puissance divine, alors que le gouvernant n'est autre qu'un simple être humain . [...]
[...] Théocratie, monarchie, aristocratie, autonomie, anarchie ou encore dictature ? Y a-t-il réellement un procédé meilleur ? Gouverner, c'est choisir entre deux inconvénients . Pierre Waldeck-Rousseau. L'art de gouverner selon Machiavel n'est autre que l'art d'organiser la vie dans la cité. Ces termes d'une précision débordante ont nécessairement fait l'objet d'interprétations multiples. S'il est possible d'illustrer l'expression sur quelques dizaines de pages, son rapport à l'Etat lui donne un sens tout aussi juste. Mais qui est l'Etat ? Hobbes l'emploi humblement comme la pierre angulaire des relations entre la société et son gouvernement. [...]
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