Crise du système représentatif, expression du peuple, Benjamin Constant, article 3 de la DDHC, débats publics, régime semi-présidentiel, souveraineté populaire, soulèvement populaire, Gilets Jaunes, Nuit Debout, mandat impératif, délégation du pouvoir, RIP Referendum d'Initiative Partagée, article 27 de la Constitution, corps électoral
Dans un discours nommé "De la liberté des anciens à celle des modernes", prononcé en 1819 à l'Athénée de Paris, Benjamin Constant distingue les différents modes d'exécution du pouvoir au travers du temps. D'après l'intellectuel et homme politique français, il y a une opposition notable entre les conceptions de la liberté dans les sociétés antiques et modernes. En effet, dans la conception des Anciens, chacun pouvait être gouvernant ou gouverné et les débats avaient lieu sur la scène publique où la participation de tous était directe. En revanche, dans la société moderne, le principe est tout autre. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (DDHC) statue clairement à ce sujet dans son article 3.
[...] Le système représentatif tel qu'il est aujourd'hui entrave-t-il l'expression du peuple, dans la diversité qui lui est intrinsèque ? Dans un discours nommé De la liberté des anciens à celle des modernes, prononcé en 1819 à l'Athénée de Paris, Benjamin Constant distingue les différents modes d'exécution du pouvoir au travers du temps. D'après l'intellectuel et homme politique français, il y a une opposition notable entre les conceptions de la liberté dans les sociétés antiques et modernes. En effet, dans la conception des Anciens, chacun pouvait être gouvernant ou gouverné et les débats avaient lieu sur la scène publique où la participation de tous était directe. [...]
[...] On assiste également depuis quelques années à des mouvements de contestation populaire, comme Nuit Debout et les Gilets Jaunes. Ces derniers se traduisent par des mobilisations, des manifestations ainsi que des actes de désobéissance civile. Certains n'hésitent pas à enfreindre la loi pour parvenir à se faire entendre, certains ayant même recours à la violence. [...]
[...] Ces différents manques de représentation vont entraîner des conséquences au niveau du peuple, qui vont se traduire via différents moyens. II. Les conséquences du manque de représentation des électeurs au sein du corps politique Le manque de représentation des Français dans les instances décisionnaires provoque un mécontentement généralisé auprès de ceux-ci. En effet, cette contestation va se traduire dans différents contextes, comme la perte de confiance en le système électoral ou des actes allant de la simple critique à la désobéissance civile A. [...]
[...] Ce mandat est fortement lié à la démocratie directe. Il y a certes un délégué entre le peuple et l'exécution, mais celui-ci est soumis à des contraintes de temps et d'action, qui le rendent obligé de respecter les directives de ses mandataires. Si l'élu manque à ses directives, il peut même être révoqué. Ainsi, un mandat impératif aurait pu permettre à ce que le peuple soit directement impliqué, et non pas qu'il place son vote en une personne agissant pour elle-même. [...]
[...] En effet, ce type de referendum nécessite la signature d'un cinquième des parlementaires, soit 185 députés et sénateurs, ainsi que celle d'un dixième du corps électoral, soit 4,5 millions de citoyens. Ainsi, ces critères peuvent laisser supposer que la participation initiée par les citoyens est si fortement cadrée qu'elle en reviendrait presque à être rendue volontairement hors d'atteinte. Enfin, la souveraineté nationale est proclamée à l'article 3 de la Constitution. Celle-ci, via une démocratie participative, ne fait pas participer les citoyens, mais donne un libre arbitre au parlementaire délégué. De plus, les modalités de l'élection des parlementaires vont encore creuser le manque de représentation de la diversité des citoyens français. [...]
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