La Grande-Bretagne est une démocratie représentative. En élisant leurs représentants au sein du parti conservateur ou du parti travailliste, les deux partis qui s'opposent traditionnellement, les électeurs effectuent un choix. Ils font obligatoirement du parti qui recueille le moins de voix, un parti d'opposition. Ce parti, qui ne dispose pas de la majorité parlementaire ne critique pas uniquement les décisions du gouvernement.
Par des solutions qu'elle propose au Parlement et un programme solide, elle est un contre-pouvoir indispensable. Ce rôle est facilité par un statut original accordé à l'opposition : l'institutionnalisation. Ainsi, elle s'organise et profite de son droit de participation au pouvoir (...)
[...] - Il est reçu par les chefs d'Etats étrangers et interfère dans les questions de politiques étrangères. Le Shadow Cabinet ou Cabinet fantôme est un gouvernement calqué sur le gouvernement en place mais composé de personnalité de l'opposition. Il est dirigé par le chef de l'opposition et a pour but d'être un alternative government capable de réagir aux décisions de la majorité. Pour réagir, il est informé en permanence sur les sujets plus importants (la défense et les affaires étrangères surtout). [...]
[...] Deux types d'oppositions sont reconnues. D'abord, l'opposition officiel qui est appelée Opposition de sa Majesté (le terme est apparu en 1828) et qui accepte les règles du système politique britannique. Tour à tour, il s'agit le plus souvent du parti conservateur et du parti travailliste (et dans une moindre mesure du parti libéral depuis 1974). Enfin, l'opposition déloyale dont le rôle est plus controversée parce qu'elle comporte les partis les plus extrêmes. On peut noter trois temps forts de l'institutionnalisation : - 1923 : Premier Shadow Cabinet - 1937 : Minister of the Crown Act : le chef de l'opposition reçoit une rémunération en supplément de celle qu'il touché déjà en tant que député. [...]
[...] Elle dispose de Policy Committees Ces commissions de contrôle créé en 1979, constituent des rapports écrits sur les grands secteurs de décisions (l'économie, les affaires étrangères, Les commissions sont formés par les députés de la Chambre Basse, membre de l‘opposition. De plus, lors des sessions parlementaires (qui durent environ 170 jours), vingt jours sont dédiés à l'opposition : ce sont les Opposition Days Dix-sept jours sont réservés à l'opposition officielle et 3 jours aux autres partis. Le statut de l'Opposition en Grande-Bretagne est donc la preuve du bon fonctionnement de la démocratie anglaise. La fonction de contrôle des décisions du pouvoir en place est assurée par les moyens dont dispose l'opposition lors des débats parlementaires. [...]
[...] Le statut de l'opposition en Grande-Bretagne La Grande-Bretagne est une démocratie représentative. En élisant leurs représentants au sein du parti conservateur ou du parti travailliste, les deux partis qui s'opposent traditionnellement, les électeurs effectuent un choix. Ils font obligatoirement du parti qui recueille le moins de voix, un parti d'opposition. Ce parti, qui ne dispose pas de la majorité parlementaire ne critique pas uniquement les décisions du gouvernement. Par des solutions qu'elle propose au Parlement et un programme solide, elle est un contre-pouvoir indispensable. [...]
[...] Il est question de s'informer et de débattre, parfois même avec le premier ministre qui se prête au jeu au moins fois par semaine (cela depuis 1961). D'autres questions peuvent être posées en dehors de cette période : les questions écrites dont les réponses seront publiées dans le journal Hansard et les Private Notice Questions pour les affaires plus urgentes (avec une réponse le jour même où le lendemain au plus tard). On voit l'opposition et la majorité collaborent pour toutes les affaires du pays. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture