Le titre 1er de la Constitution de 1958 porte sur la souveraineté et pose les principes de la souveraineté française. La souveraineté est la capacité pour un Etat de décider pour lui-même et par lui-même. L'Etat prend donc les décisions le concernant sans être influencé par des organes ou des personnes ni au niveau international, ni au niveau national. Il existe deux principales théories de la souveraineté : la souveraineté populaire et la souveraineté nationale. Chaque Etat aménage ces deux conceptions et pose les principes de sa propre souveraineté. Ni la souveraineté nationale, ni la souveraineté populaire n'a été appliquée telle qu'elle dans un Etat (...)
[...] La souveraineté française, un mélange entre ces deux conceptions Selon l'article 3 de la Constitution de 1958, la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum Elle est donc définie comme étant une souveraineté nationale. De plus les citoyens exercent la souveraineté par leurs représentants. Il y a donc un filtre entre pouvoir et les citoyens. La Constitution de 1958 stipule aussi que tout mandat impératif est nul Pour ces raisons, la souveraineté française se rapproche de la souveraineté nationale. Cependant l'article 3 de la Constitution de 1958 précise également que la souveraineté appartient au peuple qui l'exerce par la voie du référendum. [...]
[...] On peut penser que la souveraineté populaire est préférable à la souveraineté nationale. En effet les citoyens sont égaux au niveau du droit de vote et ils peuvent donner leur avis sur les décisions de la vie politique, décisions qui les concerneront directement dans leur vie quotidienne. De plus cela peut permettre de garantir les droits et libertés individuelles. Cependant la souveraineté populaire ne peut être mise en place sans représentants, il e peut y avoir aucun filtre entre le pouvoir et le peuple. [...]
[...] En pratique, la souveraineté nationale débouche sur la démocratie représentative ou semi-représentative. La mise en pratique de ces deux conceptions diffère des principes que l'on vient de définir. Dans un premier temps nous verrons pourquoi il est difficile de mettre tel quel en application ces conceptions de la souveraineté puis nous essaierons de définir la souveraineté française qui mélange ces deux conceptions II- La mise en pratique de ces théories La difficulté de les mettre en application La souveraineté populaire définie par Rousseau est utopiste cependant elle n'est pas applicable. [...]
[...] Selon lui la souveraineté appartient à la nation. La nation est un ensemble de personnes qui ont une conscience collective, qui veulent vivre ensemble car ils ont des caractéristiques communes comme par exemple la langue, la culture, la religion Le droit de vote n'appartient qu'à ceux qui en ont la capacité. C'est pourquoi en France il y eut la mise en place du suffrage censitaire, seuls les riches étaient considérés comme ayant la capacité de voter. La nation exerce sa souveraineté par ses représentants. [...]
[...] Le peuple exerce la souveraineté par la voie du vote et du référendum. Le suffrage qui s'applique est donc, pour les raisons que nous venons de voir, le suffrage universel direct. Selon Rousseau il ne doit pas y avoir de filtre entre le pouvoir et le peuple. Le peuple doit prendre toutes les décisions de la vie politique, donner son avis pour toutes les affaires le concernant ou non directement. L'idéal est donc qu'il n'y ait pas de représentants. Il peut cependant y en avoir mais leur mandat doit être impératif c'est-à-dire que les représentants des citoyens doivent respecter les consignes de vote données par le peuple ; ils sont liés à la volonté des citoyens lors des élections. [...]
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