Il existe deux types de séparation des pouvoirs selon les pays, l'une dit souple, et l'autre dit stricte. Cette différenciation résulte des relations qu'ont les organes entre eux. Dans nos démocraties occidentales la théorie de la séparation des pouvoirs semble, suite à leur évolution, être moins adaptée qu'auparavant. Cependant, elle reste un des fondements de la démocratie moderne. C'est pourquoi, de nos jours, la grande question résulte d'en le fait de savoir si la théorie de Montesquieu est un mythe ou une réalité. En effet, est-elle plus une représentation symbolique dans l'esprit des hommes actuels qui ne repose pas sur un fond de réalité ou est- elle, au contraire, la représentation de ce qui existe effectivement ? (...)
[...] II) La théorie de la séparation des pouvoirs un synonyme de mythe: Il s'agira de mettre en avant que la séparation des pouvoirs n'est plus spécialement effective. En effet, en réalité le pouvoir législatif tend à être absorbé par le pouvoir exécutif Puis nous étudierons qu'il existe des régimes qui sont sources de confusion du pouvoir L'absorption de l'exécutif sur le législatif: La domination de l'exécutif sur le législatif se traduit par le transfert de compétence de ce dernier sur l'autre. [...]
[...] Par conséquent, le gouvernement dispose d'un large pouvoir d'édiction des normes, pouvoir qui devient de plus en plus autonome et croissant. De même, suite à la décentralisation qui se fait de plus en plus sentir dans les Etats unitaires, le pouvoir du Parlement est également limité par le bas. Sur le plan international, c'est le pouvoir exécutif par l'intermédiaire, notamment, du chef de l'Etat qui joue un rôle prépondérant. Le Parlement ne peut que refuser de ratifier les traités. De plus, avec l'intégration de nombreux pays occidentaux dans l'Union Européenne, le pouvoir législatif national tend à s'affaiblir au profit du droit communautaire, l'édiction des normes se faisant par un autre organe. [...]
[...] Cette théorie entraîne la distinction entre le régime parlementaire et présidentiel. En effet, cette dernière repose sur la distinction entre séparation souples et séparation stricte des pouvoirs. La première signifiant qu'il existe une collaboration entre les organes et l'autre, au contraire, qu'il existe un certain isolement des pouvoirs. Le régime parlementaire est caractérisé par une interdépendance des fonctions bien que chaque organe dispose de fonction propre. Dans le sens inverse, le régime présidentiel réside dans l'indépendance totale des fonctions propres à chacun des organes. [...]
[...] Ainsi, nous pouvons constater que la séparation des pouvoirs n'est pas omniprésente. Il en va de même, sous le régime Marxiste de l'ex-URSS. Pour conclure, nous avons pu constater au cours de l'histoire des démocraties, une séparation trop stricte des différents pouvoirs peut aboutir à la paralysie des institutions, tel fut le cas en France sous la République (1848-1852), où le conflit entre l'exécutif et le législatif s'est à chaque fois soldé par un coup d'Etat. De même, il existe des dérives au régime présidentiel, comme par exemple le régime présidentialiste, qui va à l'encontre de la séparation des pouvoirs puisqu'il favorise l'intervention du président aux dépens des autres pouvoirs. [...]
[...] Il faut cependant noter que le suffrage était encore censitaire. La fonction législative est confiée au monarque, et celle de juger à des personnes issues du peuple. Ainsi, la puissance de juger devient une puissance autonome qui se détache de l'exécutif. Il existe deux types de séparation des pouvoirs selon les pays, l'une dit souple, et l'autre dit stricte. Cette différenciation résulte des relations qu'ont les organes entre eux. Dans nos démocraties occidentales la théorie de la séparation des pouvoirs semble, suite à leur évolution, être moins adaptée qu'auparavant. [...]
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