référendum, suffrage universel, Président des Etats-Unis, régime présidentiel, révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, régime parlementaire, impeachment, Sénat, Constitution américaine, Séparation des pouvoirs, Constitution française, élection présidentielle, fonction présidentielle, Sciences politiques, Congrès américain, droit de véto, président français, Sénat américain, article 20 de la Constitution, présidentialisation du régime, irresponsabilité présidentielle, séparation des pouvoirs aux États-Unis, executive orders, statut présidentiel, chef d'État, articles 67 et 68 de la Constitution de 1958, emergency powers, divided system, droit comparé
Thomas Penfield Jackson, juge au tribunal de Washington déclare « Le pouvoir exécutif a l'avantage d'avoir été concentré sur un seul homme, élu de toute la nation, et ainsi devenu le centre des espoirs et des attentes de tous. Ses décisions sont si importantes, dramatiques et décisives qu'elles éclipsent celle de toutes les autres institutions. [...] Par son prestige de chef d'État et son influence sur l'opinion, il exerce un tel ascendant sur ceux qui sont censés contrôler sa puissance et lui faire contrepoids qu'il les réduit à l'inefficacité. »
De ce fait, il est donc possible de distinguer l'importance et l'ampleur qu'occupe la fonction présidentielle dans l'esprit des peuple français et américains. Ces deux nations comparables accordent des pouvoirs très étendus à leur chef de l'État, empiétant souvent sur ceux des autres pouvoirs et organes institutionnels.
Auparavant, les révolutionnaires, tout comme les pères fondateurs, cherchaient, dans un premier temps, à placer la fonction législative au sommet de la pyramide des pouvoirs, telle la source principale de laquelle s'inspire la loi. Parallèlement, ils considéraient que la fonction de Président se réduisait à un « rôle d'administrateur de la politique et l'instrument du Congrès/Parlement ».
Toutefois, ces Institutions évoluent au fils des années et occupent un rang et une place différents selon la société actuelle qui les régit. Par ailleurs, en raison d'une divergence considérable entre les régimes politiques de chaque État, cette même fonction de « Président » varie énormément entre un pays et un autre.
[...] En quoi les rôles de chacun des Présidents français et américains sont-ils comparables ? Thomas Penfield Jackson, juge au tribunal de Washington, déclare « Le pouvoir exécutif a l'avantage d'avoir été concentré sur un seul homme, élu de toute la nation et ainsi devenu le centre des espoirs et des attentes de tous. Ses décisions sont si importantes, dramatiques et décisives qu'elles éclipsent celle de toutes les autres institutions. [ . ] Par son prestige de chef d'État et son influence sur l'opinion, il exerce un tel ascendant sur ceux qui sont censés contrôler sa puissance et lui faire contrepoids qu'il les réduit à l'inefficacité. » De ce fait, il est donc possible de distinguer l'importance et l'ampleur qu'occupe la fonction présidentielle dans l'esprit des peuples français et américains. [...]
[...] Fréquemment, la France fut qualifiée de régime présidentiel (en partie) traduisant ainsi la ressemblance retrouvée entre les différentes fonctions des Présidents des États-Unis et de la France. Par suite, le parallélisme opérer entre ces deux systèmes nous permet de se demander : En quoi les rôles de chacun des Présidents français et américains sont-ils comparables ? L'importance du sujet traité repose sur ses implications théoriques et pratiques. D'une part, les intérêts théoriques se fondent sur l'importance majeure qu'occupe le Président au sein de son propre régime politique. [...]
[...] Ce dernier fixe donc les orientations politiques de la nation, contrairement à l'article 20 de la Constitution muni le Gouvernement de cette prérogative. Par contre, durant les périodes de « cohabitation », le président de la République perd son titre de chef du Gouvernement, dorénavant occupé par le 1er ministre et devient le chef de l'opposition parlementaire. Ainsi, la majorité élue à l'Assemblée nationale devient hostile à la politique présidentielle, mais conserve le support du Gouvernement. Effectivement, le Président se verra dans l'obligation de nommer un 1er ministre reflétant la même couleur politique que celle de la Chambre basse. [...]
[...] Malgré le principe éminent de séparation stricte des pouvoirs, le Président, dépourvu d'une réelle majorité stable, s'appuie, dépendamment du problème en vigueur, sur l'influence des médias et les opinions publiques de chacun des électeurs. Toutefois, il est, en fin de compte, impossible de présumer une réelle situation de cohabitation, puisque le Président demeure le leader du pouvoir exécutif, muni de multiples moyens lui permettant de conserver une majorité fidèle (le veto présidentiel par exemple). Autre proposition de plan : I. [...]
[...] En somme, le Président est donc capable de s'appuyer sur son peuple au cours de son mandat. Il emploie la méthode du dialogue constant et informel aux États-Unis, ainsi que le référendum populaire (ou l'éventuelle dissolution de l'Assemblée nationale) en France. Or, malgré l'étendue de la légitimité présidentielle fondée sur le soutien populaire qu'apporte chaque citoyen à son Président, ce dernier connaît certaines limites à son pouvoir, encadré par son irresponsabilité politique, qui, en fonction du régime, se construit tel un principe accompagné d'exceptions. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture