Le sujet doit faire place à la situation politique particulière de l'Espagne au début du règne de Juan Carlos, le roi ayant pris une part décisive dans la transition démocratique au tournant des décennies 1970-1980 (I). Il doit prendre en compte la personnalité du monarque (II), que l'on qualifie d'abord de monarque actif dans la vie politique, puis dont on souligne ensuite les faiblesses. On peut conclure sur la succession de Juan Carlos et la détérioration du modèle de la famille royale espagnole.
Si le monarque a sa place dans la vie politique espagnole, occupe-t-il un rôle sur la scène politique ou est-il un spectateur de premier ordre ?
[...] Approbation de la population à 80%. Une famille royale modèle. Pendant cette longue nuit de veille du 23 février 1981, Juan Carlos a demandé au jeune prince de 13 ans de rester à ses côtés. Pour apprendre le métier de roi. Ce métier qui, aime-t-il répéter, «doit se gagner jour après jour». dit toujours que la phrase interdite dans la maison royale, c'est n'ai pas envie», raconte Pilar Urbano. Toute la famille royale est au service des Espagnols.» Au-delà des bonnes œuvres de la reine: au moment de la marée noire du Prestige, le roi est le premier sur les plages de Galice, droit dans ses bottes de caoutchouc. [...]
[...] Les Lois Fondamentales ont conféré au monarque le pouvoir de nomination aux emplois supérieurs de l'Etat, ainsi que la conduite de la politique extérieure. Il nomme en juillet 1976 comme chef de gouvernement Adolfo Suarez qui est totalement fidèle aux idées du roi : le 30 juillet est décrétée une seconde amnistie, beaucoup plus large que la première. Le 18 novembre, les Cortes approuvent la Loi pour la Réforme Politique qui institue une monarchie parlementaire, approuvée par référendum. Puis il légalise en avril 1977 le parti communiste. [...]
[...] Un rôle actif dans la transition démocratique En 1975, Franco meurt et Juan Carlos Ier devient roi. Il doit faire face à des forces politiques hostiles : Franco avait mit fin à la Seconde République, il avait éloigner le Parti Communiste de la vie politique, etc Ces forces républicaines démocratiques vont pourtant appuyer le roi dans le changement de régime qui ancre le monarque au cœur de la vie politique espagnole Le roi est investi par la Constitution d'un ensemble de fonctions qu'il va plus ou moins assumer Cette période couvre les débuts de la monarchie. [...]
[...] La même année il se rend en France puis en Allemagne pour plaider le dossier d'adhésion de l'Espagne à la CEE. L'année 1992. ( Changements : une constitution de type parlementaire, libéralisation de la vie politique, caution de nombre de grandes démocraties occidentales. L'opinion publique interne était plus réservée que l'opinion publique internationale. La tentative de coup d'Etat du 23 février 1981 contrée par le roi qui intervient sur les ondes pour condamner les rebelles sauve les institutions démocratiques. II. [...]
[...] Autant de gestes qui font d'eux «une famille royale modèle», qui devrait servir de modèle aux Windsor, estime le quotidien britannique The Independent, admiratif de la façon dont les Bourbons d'Espagne ont jusqu'ici réussi à échapper à tout scandale. Mais les temps ont changé. Et le jeune couple Felipe et Letizia, surexposé aux médias, risque bien de rencontrer moins d'indulgence. famille royale est l'institution la plus respectée des Espagnols. Elle recueille 80% d'approbations, bien plus que les familles britannique ou suédoise, dit Javier Tusell. Les partis de gauche, théoriquement républicains, se sont parfaitement accommodés de la situation. Si la famille royale respecte ses obligations, ils n'ont pas l'intention de s'aventurer sur ce terrain. [...]
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