Commentaire de droit constitutionnel concernant le discours de Robespierre sur son refus du droit de veto du roi.
[...] La demande du droit de véto qui est donc un pouvoir de plus pour le Roi, se voit être refusée par la Nation. La Royauté, elle, possède encore des droits suprêmes, en effet c'est elle qui gouverne et qui prend les décisions c'est donc encore le Roi qui décide pour sa patrie. A cette époque encore, le Roi possède le droit de s'opposer au peuple et de plus le pouvoir exécutif selon la Nation et surtout selon Robespierre est beaucoup trop prisé par rapport au pouvoir législatif. [...]
[...] C'est ce qui fait évidemment très peur au peuple et Robespierre dans ce texte fait une élévation du peuple à un rang supérieur et met la Royauté à un plan désastreux en dénonçant ses pratiques et l'organisation du pouvoir exécutif contre le pouvoir législatif. II) Les refus de Robespierre Au-delà de son discours Robespierre prône une idée bien plus édifiante. En effet, il y dénonce les droits trop privilégiés de la Royauté et entend bien montrer son opinion sur la nouvelle demande du droit de véto. [...]
[...] C'est le 11 Septembre qu'un juste milieu est enfin voté pour contenter tout le monde. Le droit de véto suspensif est voté. C'est ainsi que l'on peut voir la séparation du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif mais aussi leur complémentarité dans certains rapports. Le droit de véto demander pour le Roi et surtout en sa faveur nous montre combien celui-ci possède de larges pouvoirs. En effet, Robespierre dans son discours, fait –nous pouvons le supposer- un appel au peuple pour leur démontrer que ce droit de véto est une erreur. [...]
[...] Faut- il lui reconnaître un droit de véto ? Et si oui, de quelle nature ? La réponse arrive enfin le 10 Septembre : l'Assemblée Constituante accorde finalement un droit de véto a Louis XVI. C'est à partir de ce vote que l'on peut distinguer la droite et la gauche en politique. Maximilien de Robespierre, lui, fait parti de la Gauche extrême, et c'est un révolutionnaire avancé. Député de la province d'Artois à l'Assemblée Nationale, il est contre une autorité suprême et distinctive du Roi. [...]
[...] C'est ce que condamne et dénonce Robespierre dans son texte contre le droit de veto du Roi. La Royauté tout d'abord est en pleine puissance et possède déjà la Souveraineté propre. De plus elle montre un certain acharnement à s'opposer à la loi et prône la volonté d'un seul homme contre la volonté de la Nation. Le Roi se donne donc tous les pouvoirs comme dans une monarchie absolue alors que cela n'en ai plus une. La Nation, pour la Royauté n'est que le reste du peuple, ses droits ne sont qu'une portion car les droits du Royaume sont privilégiés. [...]
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