Cependant, nulle par ailleurs qu'en France, l'idée républicaine n'a eu un contenu culturel aussi marqué, synthèse de laïcisme, de nationalisme et de positivisme. Lorsque dans le monde, d'autres Etats se sont proclamée républicains, c'était dans l'enthousiasme du renversement d'une monarchie ou d'une dictature, et non avec l'idée qu'étaient instituées des valeurs sociales, qui vaudraient pour l'ensemble de la société. (...)
[...] L'identité et la personnalité des territoire est reconnue par la République : depuis 1984, les POM peuvent introduire leurs propres symboles, comme le drapeau, l'hymne, près des emblèmes de la république La Polynésie française est autonome depuis la révision de la constitution de 2004. Elle disposait depuis 1984 d'un statut transitoire, qui devait conduire à l'autonomie, Elle peut avoir ses représentants auprès de tout Etat reconnu par la RF, mais il n'auront pas de rôle diplomatique. - autonomie financière et administrative, - vote de ses propres lois, les lois du pays qui concernent le droit civil, le droit du travail, et la fiscalité. Le Conseil d'Etat contrôle cependant ces lois. [...]
[...] A Wallis, le roi préside les fonctions juridictionnelles civiles. Cependant, l'administrateur supérieur (l'Etat) garde un rôle important : les décisions prisent par l'assemblée territoriale nécessitent son approbation ; il a un rôle consultatif pour la gestion locale, qui est du ressort du Conseil territorial. Les élections a Wallis et Futuna ressemblent plus a un affrontement des personnalités locales qu'a une réelle confrontation d'idées politiques, les programmes sont a peine mis en avant, les débats sont secondaires. La campagne se fait au rythme des fêtes, des soirées de palabres coutumiers, et des dons multiples aux électeurs potentiels : la corruption fait rage, car choisit alors le candidat le plus à même de porter des bénéfices à la famille, aux clans, au village au royaume, à l'île mais pas au territoire dans son ensemble La notion d'intérêt général n'existe pas ici, la place de la coutume est omniprésente et se reflète sur la vie locale. [...]
[...] Conclusion : Les relations entretenues entre la métropoles et ses territoires d'Outre-Mer sont en constante évolution, et varient énormément selon le passé des colonies, le sentiment d'attachement de la France et des territoires l'un envers l'autre, qui connaît des degrés très différents, la volonté des populations de rester français, ou d'accéder à l'indépendance il est ainsi très difficile de sortir de cette grande complexité une règle valable pour tous, quand à la possibilité d'exporter la République. Cependant dans tous les cas, la République doit être flexible et modulable pour s'adapter aux coutumes locales, aux revendications des populations, et elle doit conserver un rôle d'arbitre dans les situations litigieuses telles que celle rencontrée en Polynésie. Ainsi, sa légitimité se trouvera renforcée dans ces territoires. Cette année, un débat sur l'identité nationale est ouvert. [...]
[...] Ils peuvent demander la nationalité française s'ils en font la demande (en théorie, car en réalité, très peu y parviennent). La politique d'assimilation voulue par la France a pour principe de faire des Algériens des français, en leur inculquant les valeurs occidentales de la République, l'égalité, la citoyenneté, la laïcité tout en apportant le progrès et les lumières de la civilisation. Ainsi, au détriment des cultures traditionnelles, des croyances, des systèmes déjà en place, la France a imposé ses principes, ses idéologies, et surtout, son administration : l'Algérie est alors gouvernée directement, sans laisser de place aux pouvoirs locaux annihilés. [...]
[...] Comment la France doit-elle se comporter vis-à-vis de l'Outre-Mer, doit-elle chercher à tout prix à imposer une identité commune une culture française qui serait partagée par tous ? Doit-on avoir un socle de références communes pour vivre ensemble ? [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture