La IIIe République a été instaurée à la suite de la chute de Napoléon III, lors de la guerre contre la Prusse de Bismarck en 1870, entrainant avec lui le Second Empire. Ce régime s'est alors doté de trois lois constitutionnelles et non d'une Constitution, établissant une République. Cette dernière est fondée sur un régime parlementaire bicaméraliste composé de la Chambre des Députés et du Sénat ayant autant de pouvoirs chacun. Ce régime a permis d'enraciner la République en France avec de nombreuses réformes comme la liberté de la presse (1881), la gratuité de l'école obligatoire, la liberté d'association (1901) ou encore la séparation de l'Église et de l'État (1905). Tout ceci en a fait un régime durable à tel point qu'aujourd'hui encore, la IIIe République reste, depuis la Révolution française de 1789, le régime d'État qui a subsisté le plus longtemps avec ses 65 ans de vie. Cependant, ce régime a été marqué par de nombreuses crises et scandales qui auront raison de lui en 1940.
[...] Dans les lois constitutionnelles de 1875, le pouvoir exécutif semblait pourtant avoir été placé en avant grâce à un pouvoir fort. Cependant, dans les faits, le pouvoir législatif prend le dessus avec notamment un très fort pouvoir de contrôle qui lui permet de créer et de refaire les gouvernements. Ces derniers, qui depuis la crise du 16 mai 1877, n'osent plus utiliser leur droit de dissolution. Enfin, le pouvoir législatif semble accorder peu d'importance aux votes des électeurs puisque des gouvernements sont créés sans pour autant tenir compte de l'avis de leurs concitoyens pourtant porté à gauche plus qu'à droite par exemple. [...]
[...] Le pluralisme politique , élément perturbateur du régime Dès le 10 août 1871 et le 5 avril 1884, des lois accordant la décentralisation des départements et des municipalités sont votées. Celles- ci veulent repousser l'excès de pouvoir permettant alors de mieux protéger les droits de l'Homme et du Citoyen. Ce qui marque l'autorisation du multipartisme en France. Le Parlement est alors pour grande partie à majorité républicaine. Cependant, cette majorité n'est pas unifiée puisque divisée essentiellement entre droite et gauche. [...]
[...] Que relève institutionnellement la chute de la IIIème République ? La IIIe République a été instaurée à la suite de la chute de Napoléon III, lors de la guerre contre la Prusse de Bismarck en 1870, entrainant avec lui le Second Empire. Ce régime s'est alors doté de trois lois constitutionnelles et non d'une Constitution, établissant une République. Cette dernière est fondée sur un régime parlementaire bicaméraliste composé de la Chambre des Députés et du Sénat ayant autant de pouvoirs chacun. [...]
[...] De plus, ce régime est moniste puisque la loi du 25 février 1875 dispose que "les ministres sont solidairement responsables devant les chambres de la politique du gouvernement et individuellement de leurs actes". Ceci prouve alors l'existence d'un régime parlementaire moniste. Cette responsabilité des ministres s'entend aussi jusque devant le Sénat et non seulement la Chambre des Députés, ce qui a entrainé la chute de nombreux gouvernements avec pour moyen la mise en minorité. Cette domination est fondée sur le suffrage universel masculin qui rend la Chambre des Députés légitime et exprime la volonté générale. [...]
[...] La chute du régime parait se profiler compte tenu de l'incapacité de gouverner pour les gouvernements et du fait de la non-légifération du Parlement. La IIIème République va alors céder sous le déséquilibre consécutif à la suprématie de la loi et de l'absence de contrôle de cette- ci. Il faut ensuite ajouter une faiblesse gouvernementale, une dispersion des partis politiques et des tentatives présentées comme menaçantes pour le régime pour comprendre ce qui a eu raison de la IIIème République. [...]
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