Régionalisme et fédéralisme - Quelles sont les composantes de ces deux systèmes relativement similaires ?

Extraits

[...] Des contraintes parfois volontaires Certes il existe dans ces deux systèmes un partage de souveraineté cependant dans les deux cas l'État reste prépondérant et pose des limites aux états ou régions, mais ces limites en plus d'être posés par les États elles sont parfois voulues par les états fédérés ou les régions. Au niveau international l'État central reste le seul actif et compétent pour les traités internationaux ou autre. Le fait d'avoir quelque chose au-dessus d'eux pour les états fédérés par exemple leur permet d'être « protégés » par l'État fédéral. Effectivement il peut même y avoir une liberté constitutionnelle dans les états fédérés, mais la constitution ne doit en aucun cas être contraire à la constitutionnalité de l'État fédéral. [...]

[...] Régionalisme et fédéralisme – Quelles sont les composantes de ces deux systèmes relativement similaires ? Régionalisme et fédéralisme sont deux systèmes de plus en plus fréquents, leur place dans le monde est telle que certains économistes parlent d'une tendance à la disparition des systèmes traditionnels. Le fédéralisme et le régionalisme ne sont pas des systèmes si différents tous deux sont plus ou moins dotés de similitudes. Concernant le fédéralisme il s'agit par exemple de pousser la décentralisation du pouvoir et la déconcentration tellement loin que cela permet d'obtenir des états à l'intérieur de l'État central donnant ainsi les états fédérés des États-Unis, des états pouvant se régirent eux-mêmes. [...]

[...] L'État central pousse la donc la déconcentration beaucoup plus loin que ses voisins frontaliers. Pour calmer les fortes tendances indépendantistes, elle ne peut que partager sa souveraineté et encore cela ne semble pas suffisant (cas de la Catalogne en 2017-2019). L'État central et unitaire permet donc la libre administration de chaque région auxquelles elle a dû octroyer la personnalité morale. Les trois principaux caractères d'un État sont toujours présents, mais différents, car l'on constatera plus tard que l'Espagne accorde des prérogatives qui semblent impensables en France. B. [...]

[...] L'existence d'un fort fédéralisme est aussi due à un caractère indépendantiste, cependant pas la même qu'en Espagne, car les colonies américaines ont décidé de s'unir, mais en gardant l'esprit large c'est-à-dire de permettre aux états une fois unifiés de s'organiser comme bon leur semble, pour ainsi bénéficier du caractère unifié tout en étant plus ou moins libre d'actions. D'où aussi le nom que l'état porte les États-Unis. Au sein de ces états, l'on retrouve donc de nombreuses autonomies laissées aux états fédérés ou aux régions d'Espagne. II. Des autonomies à caractère limitatives Certes composés d'autonomies mais aussi de limites on laisse une liberté très large d'appréciation non sans poser certaines conditions. [...]

[...] Autonomies seyantes aux deux systèmes Prenons le cas de l'Espagne puis des États-Unis. L'état central espagnol confère beaucoup d'autonomies à ses régions. L'on y retrouve une autonomie budgétaire une libre administration de la police, on laisse même le choix de la langue dans certaines régions comme la catalogne où l'on peut parler le « catalan ». L'Espagne perd ici un caractère essentiel de l'état unitaire ce qu'elle est, parmi ces 3 caractères qui caractérise l'état unitaire il y a le territoire, le peuple et la langue, ce dernier n'étant pas forcément respecté en Espagne où selon les régions nous trouvons donc plusieurs langues. [...]