Régime semi-présidentiel, régime présidentiel, John Locke, Montesquieu, séparation des pouvoirs
Le principe de la séparation des pouvoirs a fondé la classification des régimes politiques.
Théorisé d'abord par John Locke, puis par Montesquieu, ce principe implique que les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire doivent être exercés par des organes indépendants les uns des autres ; le but est d'éviter une confusion des pouvoirs particulièrement dangereuse pour les droits et libertés, en raison de l'hégémonie et de la prépondérance d'un pouvoir au détriment des autres qu'elle favorise.
[...] La pratique du régime américain elle-même emprunte cette démarche collaboratrice, alors même que les pères fondateurs ont entendu instaurer une séparation stricte entre les pouvoirs. La légitimité électorale du Président À l'instar du régime présidentiel classique, les chefs d'État sont élus au suffrage universel, ce qui les conforte dans leurs actions en faveur de la mise en œuvre de leurs programmes. Le référendum de 1962 en France et l'élection du général de Gaule offre un exemple du soutien populaire à travers l'élection du Président de la Ve république française. [...]
[...] En périodes de crise, les pouvoirs du Président de la République française sont renforcés, conformément à l'article 16 de la Constitution. Le chef de l'État nomme et révoque les membres de l'assemblée. L'absence d'éléments d'équilibre Contrairement au régime présidentiel classique, le Président peut dissoudre l'assemblée, mais il n'est pas responsable devant le parlement. Le chef du gouvernement est responsable devant le parlement et devant le Président. [...]
[...] Le régime semi-présidentiel existe-t-il ? Le principe de la séparation des pouvoirs a fondé la classification des régimes politiques. Théorisé d'abord par John Locke, puis par Montesquieu, ce principe implique que les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire doivent être exercés par des organes indépendants les uns des autres ; le but est d'éviter une confusion des pouvoirs particulièrement dangereuse pour les droits et libertés, en raison de l'hégémonie et de la prépondérance d'un pouvoir au détriment des autres qu'elle favorise. [...]
[...] Nous pouvons néanmoins affirmer que le régime semi-présidentiel est non seulement un avatar du régime présidentiel mais aussi une déviation de ce régime (II). Le régime semi-présidentiel : un avatar du régime présidentiel Les premières manifestations du régime semi-présidentiel ont eu lieu en Amérique latine dont les constituants se sont inspirés de la Constitution des États-Unis. Il est dès lors normal que certains éléments du modèle constitutionnel de référence soient présents dans les régimes semi-présidentiels. Il s'agit, en premier lieu du principe de la séparation des pouvoirs et de l'élection comme mode de désignation du Chef de l'État La séparation des pouvoirs Comme dans le régime présidentiel de référence, la séparation des pouvoirs est consacrée dans les régimes semi-présidentiels. [...]
[...] Plus tard, l'apparition d'exécutifs forts un peu partout dans le monde a sonné le glas du fondement du régime présidentiel classique, comme en témoigne l'invention du régime semi-présidentiel, définit par Maurice Duverger, comme un régime dans lequel « le Président de la République est élu au suffrage universel, dispose de pouvoirs propres importants, mais en face de lui, un Premier ministre et des ministres qui possèdent le pouvoir exécutif et gouvernemental et qui ne peuvent rester en fonction que si le Parlement ne leur manifeste pas sa défiance ». Notons que la qualification de certains régimes de régime semi-présidentiel procède du fait de leur difficile catégorisation dans les régimes politiques classiques, en raison de leur caractère hybride. Pourtant, la question de la réelle existence de cette catégorie de régime est toujours d'actualité. [...]
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