Les Etats-Unis d'Amérique sont nés de l'indépendance d'anciennes colonies britanniques. Les états adoptent dans un premier temps la forme d'une confédération. En 1787, la Constitution de Philadelphie, encore en vigueur de nos jours, est créée et entre en application. Les Etats-Unis deviennent dès lors un Etat fédéral : le pouvoir politique est dès lors divisé verticalement entre la fédération, les états fédérés et les collectivités locales. Le régime politique appliqué devient le régime présidentiel, qui sous-entend la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Cette séparation des pouvoirs s'effectue suivant le principe de la Balance des pouvoirs (« Checks and Balances ») définit par Montesquieu : les trois pouvoirs doivent en effet dans ce régime agir les uns sur les autres pour se contraindre et finalement mieux travailler ensemble ; il s'agit en quelque sorte d'une institutionnalisation du conflit opposant les pouvoirs.
[...] Le régime politique appliqué devient le régime présidentiel, qui sous-entend la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Cette séparation des pouvoirs s'effectue suivant le principe de la Balance des pouvoirs Checks and Balances définit par Montesquieu : les trois pouvoirs doivent en effet dans ce régime agir les uns sur les autres pour se contraindre et finalement mieux travailler ensemble ; il s'agit en quelque sorte d'une institutionnalisation du conflit opposant les pouvoirs. Nous allons étudier dans de plus amples détails l'organisation du régime politique américain, en définissant en particulier le rôle et les compétences du Président, du Congrès et de la Cour Suprême, ce qui nous permettra d'observer l'application du principe de Balance des Pouvoirs et son efficacité. [...]
[...] Sur le plan politique, les parlementaires disposent d'une grande liberté : contrairement à certains pays comme le Royaume-Uni dans lesquels les parlementaires sont la plupart du temps tenus de soutenir l'avis de leur parti, les parlementaire américains sont très indépendants. Les partis politiques sont en effet indisciplinés et non homogènes ; ils n'obéissent pas en effet à des consignes de vote. Aucune discipline majoritaire ne lie donc le Parlement. De plus, la majorité n'est que très rarement automatique : elle évolue en effet en fonction du sujet traité sans se cantonner à un principe de solidarité de votes. Ainsi la majorité se fait et se défait ponctuellement au fil des projets débattus. [...]
[...] Ainsi, dans un état majoritairement démocrate, les grands électeurs républicains devront accorder eux aussi leur voix au candidat démocrate. Le candidat ayant la majorité absolue est le Président virtuel ; il est en effet possible de connaitre l'identité du président dès l'élection des grands électeurs et avant l'élection du président lui-même. L'élection du président se déroule de la manière suivante : les grands électeurs élisent le Président et le vice-président, qui doivent obtenir la majorité absolue des voix (270 états). [...]
[...] Dans d'autres pays ayant également adopté le régime présidentiel, faute de ce consensus, les crises ont été nombreuses débouchant souvent sur des coups d'État. On citera comme exemple le coup d'État de 1851 au profit de Louis Napoléon Bonaparte qui mît fin au régime présidentiel organisé par la Constitution de 1848. [...]
[...] Elle intervient en dernier ressort lorsque les tribunaux des États se sont prononcés sur un problème de conformité à la Constitution fédérale. La composition de la Cour Suprême La Cour Suprême est constituée de 9 juges nommés par le président (ces nominations doivent être ratifiées par un vote à la majorité simple du Sénat). Généralement, le président se soucis des orientations idéologiques de ces juges, et des aides financières qu'ils ont pu lui accorder lors de sa campagne. Néanmoins, une fois élu, ceux-ci disposent d'une indépendance totale face au pouvoir politique. [...]
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