Régime parlementaire, parlementarisme, séparation des pouvoirs, Montesquieu, Locke, VeRépublique, Royaume-Uni, France, parlement britannique, dérives parlementaristes, avènement des gouvernements, dérives présidentialistes, premier ministre, souverain élu
L'impératif de la séparation des pouvoirs naît d'un simple constat : celui qui possède tous les pouvoirs peut enfreindre les lois sans ne rien craindre. À l'inverse, si les pouvoirs sont séparés, la démocratie peut être garantie.
C'est donc au Royaume-Uni que naît la séparation des pouvoirs telle que nous la connaissons aujourd'hui. Il a alors assez largement inspiré le reste du monde : c'est la création du régime parlementaire, qui est aujourd'hui le régime le plus répandu au monde. En face de ce régime, et en opposition totale, se trouve le régime présidentiel. La différence entre les deux ne résulte pas tant de la théorie de la séparation des pouvoirs mais plus de son application dans les faits. Alors qu'aux États-Unis par exemple, archétype du régime présidentiel, les pouvoirs sont séparés de manière particulièrement stricte, au Royaume-Uni, il n'en est rien : les pouvoirs sont séparés de manière souple. Et c'est bien là toute la différence entre ces deux régimes. Cependant les deux ont leurs inconvénients. Alors que le régime présidentiel peut conduire un immobilisme d'état assez facilement, si les différents protagonistes détenteurs des différents pouvoirs ne parviennent pas à s'entendre, le régime parlementaire, lui, peut assez facilement dériver vers du parlementarisme ou encore du présidentialisme.
[...] Ce refus de dissoudre l'assemblée crée un régime particulièrement inégal. En effet, alors que l'assemblée dispose du droit de renverser le gouvernement : il est en effet responsable devant elle, le gouvernement, lui n'a plus aucun levier d'action sur le Parlement. Aucun vote n'a permis de légitimer le projet et la décision de Jules Grévy. Toutefois, celui-ci et suivi, pendant plus de quarante ans, par des présidents républicains eux aussi. La coutume s'installe donc en France, la représentation nationale s'estimant intouchable, elle devient toute-puissante. [...]
[...] Alors qu'aux États-Unis par exemple, archétype du régime présidentiel, les pouvoirs sont séparés de manière particulièrement stricte, au Royaume-Uni, il n'en est rien : les pouvoirs sont séparés de manière souple. Et c'est bien là toute la différence entre ces deux régimes. Cependant les deux ont leurs inconvénients. Alors que le régime présidentiel peut conduire un immobilisme d'état assez facilement, si les différents protagonistes détenteurs des différents pouvoirs ne parviennent pas à s'entendre, le régime parlementaire, lui, peut assez facilement dériver vers du parlementarisme ou encore du présidentialisme. En effet il convient de distinguer, le parlementarisme du régime parlementaire. [...]
[...] Pour Montesquieu, un troisième pouvoir existe : c'est le pouvoir juridictionnel. Il est alors fondamental de séparer ces deux ou trois pouvoirs. Dans les faits, cette séparation naît de manière empirique au Royaume-Uni. La théorie de Locke et d'ailleurs plutôt un constat de l'existence de la séparation des pouvoirs Royaume-Uni et la théorie de Montesquieu, relèvent plus d'une réflexion. L'impératif de la séparation des pouvoirs naît d'un simple constat : celui qui possède tous les pouvoirs peut enfreindre les lois sans ne rien craindre. [...]
[...] Progressivement le Parlement grandit, conquiert des pouvoirs et des attributions jusqu'à devenir le cœur du pouvoir Cependant il est arrivé que le Parlement s'empare de trop de pouvoir et deviennent le seul organe décisionnaire, mettant ainsi en péril la séparation des pouvoirs. La naissance du parlement britannique, une naissance lente et progressive Le Parlement britannique ne naît pas directement sous sa forme qu'on lui connaît aujourd'hui. Il ne s'agit dans un premier temps que d'un simple conseil, réunissant les principaux notables du royaume. Ils ont la charge d'éclairer le roi. Réunis ensemble, ils forment le conseil consultatif sans réel pouvoir à la base. Toutefois au fil des siècles, ce conseil a progressivement et lentement conquit un certain nombre de pouvoirs. [...]
[...] Le premier conseil s'apparente à la chambre actuelle des Lords. C'était celle-là la plus puissante à l'origine. Toutefois progressivement, une seconde chambre vient à naître : l'actuelle Chambre des communes. Elle naît sur un modèle un peu différent, presque en opposition à la Chambre des Lords. En effet les Lords, ces grands propriétaires terriens, sont concurrencés par de plus petits notables, chef de petits bourgs. La Chambre des communes va alors au fil des siècles, prendre de plus en plus d'importance jusqu'à rivaliser directement avec la Chambre des Lords. [...]
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